Kinshasa, 07 juin 2023 (ACP).- La relance de l’identification biométrique des agents et fonctionnaires de l’État du Kasaï Oriental, province au centre de la République démocratique du Congo (RDC), a justifié le voyage, mercredi à destination de Mbuji- Mayi, du vice-Premier ministre de la Fonction publique, a constaté l’ACP. « Je m’en vais à Mbuji Mayi, pour relancer le processus de l’identification biométrique des agents publics de l’État qui avait été interrompu à la suite des remous sociaux et des protestations de certains agents qui n’acceptaient pas le fait qu’ils n’avaient pas été identifiés », a déclaré à l’ACP le vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau avant de s’envoler. Beaucoup d’agents publics avaient perdu leurs pièces administratives suite aux problèmes sécuritaires causés par le phénomène Kamuena Nsapu dans la région du Grand Kasaï, a-t-il fait remarquer, pour justifier cette perturbation. « Face à cette situation, il est maintenant question de trouver un compromis pour savoir non seulement le processus, mais aussi mettre en place un dispositif, pour détecter les vrais agents certifiés à identifier d’autres cas irréguliers et des fraudeurs éventuels, afin de constituer le fichier de référence de l’administration publique pour la province du Kasaï Oriental, avant d’enclencher le processus sur les 15 dernières provinces restantes », a fait savoir le vice-Premier ministre. Jean-Pierre Lihau saisira cette occasion pour vulgariser la nouvelle loi portant sécurité sociale de l’agent public de l’État qui, selon lui, fait basculer certaines catégories qui n’étaient pas gérées par la Caisse nationale de sécurité sociale des agents publics de l’Etat (CNSSAP), notamment les magistrats, les militaires, les policiers et les enseignants de l’EPST et de l’ESU. « Ce processus entre dans le cadre du dialogue permanent et de politique de proximité, sur le terrain avec les citoyens, tel que voulu, dans la gouvernance du pays, par le Président Tshisekedi », a soutenu le vice-Premier ministre. « Le gouvernement central entend ainsi, à travers l’identification biométrique, maîtriser les effectifs des agents publics. Ce qui lui permettra d’améliorer leurs conditions sociales », a ajouté un membre de sa délégation approché par l’ACP. ACP