Kinshasa, 16 août 2024 (ACP).- Le président français a convié vendredi dans un communiqué les présidents des groupes parlementaires et les chefs des partis représentés au Parlement à une série d’échanges le 23 août 2024, en vue de constituer un nouveau gouvernement, a-t-on appris de source officielle française.
«La nomination d’un Premier ministre interviendra dans le prolongement des consultations et des conclusions tirées des échanges du 23 août. Une volonté de changement et de large rassemblement», a déclaré L’Élysée.
La présidence française constatant que les Français avaient exprimé, lors des élections législatives de juillet 2024, espère avec ce rendez-vous va contribuer « à avancer vers la constitution d’une majorité la plus large et la plus stable possible au service du pays».
Un mois après la démission du gouvernement Attal, Emmanuel Macron temporise toujours sur la constitution du futur gouvernement, arguant d’une absence de majorité dans une Assemblée fragmentée entre un bloc de gauche, un contingent du Rassemblement national et ses alliés, et un bloc macroniste.
La gauche unie au sein du Nouveau Front populaire (NFP), se prévalant du plus gros contingent avec 193 députés, met pour sa part la pression sur le président pour nommer à Matignon la haute fonctionnaire Lucie Castets. Les quatre formations du NFP (socialistes, insoumis, communistes et écologistes) envisagent d’ailleurs de se présenter ensemble au rendez-vous du 23 août, avec Mme Castets.
La piste Lucie Castets balayée
La piste Lucie Castets avait cependant été balayée dès le 23 juillet par Emmanuel Macron, pour qui « la question n’est pas un nom. La question, c’est quelle majorité peut se dégager à l’Assemblée».
Le président avait, lors de cette même interview, renvoyé la constitution d’un nouveau gouvernement à l’après-Jeux olympiques.
Rien n’a, depuis, filtré de ses intentions et plusieurs noms circulent pour le poste de Premier ministre, du président LR de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, à l’ancien locataire socialiste de Matignon, Bernard Cazeneuve.
ACP/ODM