Kinshasa, 29 avril 2025 (ACP).- Le Président congolais a été rassuré du soutien du Royaume de Belgique, aux initiatives de paix en cours pour restaurer la paix et stopper la guerre d’agression, encore persistante dans l’est de la République démocratique du Congo ( RDC ), lors d’une audience accordée à une délégation belge, lundi, à la Cité de l’Union africaine ( UA), a-t-on appris de la Présidence congolaise.
« Nous restons un acteur fort, crédible de longue date dans la région des Grands Lacs. Nous avons exprimé au Président Tshisekedi le soutien de la Belgique et d’ailleurs, plus largement de la communauté d’États européens », a déclaré Maxime Prévot, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement du Royaume de Belgique, après l’audience avec le Président FélixTshisekedi.
Il a précisé qu’il était question, au cours de cette rencontre, de témoigner du soutien de son pays et d’autres États européens aux initiatives en cours prises par le gouvernement congolais, les instances sous régionales et internationales en faveur de la paix en RDC.
Félix Tshisekedi et son hôte se sont rencontrés pour la dernière fois, en Allemagne, au mois de février de l’année en cours, en marge de la Conférence de Munich. Ils avaient également échangé sur la sécurité dans l’est du pays, dont une partie continue à être sous occupation par l’agresseur rwandais et ses supplétifs du M23.
Promoteur d’une ligne dure à l’égard du Rwanda au parlement européen et celui de la Belgique, Maxime Prévot avait à cette occasion réitéré son soutien au Président Félix Tshisekedi.
Le Chef de la diplomatie belge avait clairement condamné l’invasion rwandaise et demandé des sanctions contre le régime de Kigali.
Sa rencontre à Kinshasa, intervient deux jours après la signature d’une » Déclaration des principes pour la paix », entre les Gouvernements congolais et rwandais, à travers leurs ministres des Affaires étrangères.
Et à la veille de cet évènement, une déclaration commune a été aussi signée à Doha au Qatar par les délégués du gouvernement congolais d’une part et le Mouvement du 23 mars/Alliance fleuve Congo, d’autre part, pour sanctionner la fin de la première phase des discussions entre les deux partie.
ACP/C.L.