Guerre d’agression: une délégation des parlementaires francophones reçue par le Président congolais Tshisekedi

Kinshasa, 27 mai 2025 (ACP).- Une délégation de parlementaires francophones a rencontré mardi dans la soirée, à la Cité de l’Union africaine, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo( RDC), le Président congolais,dans le cadre d’une mission de bons offices visant à contribuer à restaurer la paix dans l’est, de ce premier pays francophone agressé par le Rwanda, d’après la Présidence congolaise.

Conduits par le Président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), le Camerounais Hilarion Etong, ces élus ont échangé pendant plus d’une heure avec le Président de la République sur les voies de sortie de la crise sécuritaire qui secoue l’Est de la RDC.

En octobre 2024, la RDC, le Président Félix Tshisekedi, accompagné d’une importante de délégation de la RDC, avait participé au 19ème Sommet de la Francophonie , tenus à Paris et Villers-Cotterêts (90 kilomètres de la capitale française).aux côtés de 88 Chefs d’État et de gouvernement des pays membres.
Avant le début des assises, Félix Tshisekedi avait eu un tête-à-tête avec son homologue français Emmanuel Macron,au Palais de l’Élysée.

Dans son discours d’ouverture de ces assises, le président Macron avait cité nommément tous les foyers des conflits au monde, sauf la déstabilisation de l’Est congolais par son voisin le Rwanda.
La délégation congolaise présente à ces assises, n’avait pas apprécié que dans son mot d’introduction, le président français Emmanuel Macron n’ait pas mentionné la crise dans l’Est du pays, à la base, d’un drame humanitaire sans précédent, dans cette partie de la planète.

Une des raisons qui ont amené le Président Tshisekedi et sa suite à ne plus participer aux séances à huis clos tenues l’après-midi au Grands Palais de Paris. « En guise de protestation, il est hors de question que notre chef de l’Etat participe à un quelconque huis-clos pour nous distraire« , avait tempêté un membre de la délégation.

« En tant que premier pays francophone, en termes de locuteurs, la RDC attend de la Francophonie des signes de solidarité et non la pitié », avait pour sa part estimé, un diplomate congolais.
L’ Organisation internationale de la Francophonie ( OIF), actuellement dirigée par un femme d’origine rwandaise, n’a jamais condamné l’agression « injuste et barbare » que le régime de Kigali continue de faire subir à la RDC.
ACP/C.L.

Fil d'actualités

Sur le même sujet