Kinshasa, 14 janvier 2024 (ACP).- Une grève de 100 minutes a été observée dimanche en Israël pour marquer les 100 jours des hostilités dans la bande de Gaza ainsi que la détention des 136 otages israéliens retenus par le Hamas, a – t – on appris des médias internationaux.

« Dans la bande de Gaza, les 100^ème jour d’une guerre déclenchée le 7 octobre par l’effroyable attaque du Hamas sur le sol israélien. Depuis, la mort, la destruction, le déplacement, la faim, la perte et le chagrin entachent notre humanité commune. Un peu partout sur les lieux de travail, dans les cafés, on a observé une centaine de minutes de silence évoquant le sort de ces otages », a déclaré, Philippe Lazzarini, responsable de l’agence d’aide aux réfugiés palestiniens de l’ONU.

« Ces otages dont on possède un décompte plus précis aujourd’hui : 17 femmes, deux enfants dont un bébé, 15 personnes au-dessus de 75 ans, 94 jeunes pour la plupart des militaires et huit ressortissants étrangers sont toujours retenus par le Hamas », a rapporté la source.

La guerre entre Israël et le Hamas est entrée dimanche 14 janvier dans son centième jour en dépit des appels internationaux à une trêve dans le conflit qui a plongé la bande de Gaza dans une crise humanitaire majeure.

Le plus grand rassemblement se déroule sur l’esplanade du musée de Tel-Aviv qui porte désormais le nom de « place des otages ». Plus de 120 000 personnes s’y sont réunies samedi 16 janvier dernier et ce gigantesque meeting se poursuit non-stop pour 24 heures.

Sur la place aussi, la reconstitution d’un de ces fameux tunnels de Gaza où seraient détenus la plupart des otages. Passer quelques minutes dans cette maquette est insupportable, affirment les proches des otages. Alors imaginez 100 jours. Orateurs et artistes se succèdent. Le chef de l’opposition Yair Lapid demande au gouvernement de changer de stratégie et d’œuvrer pour la libération immédiate des otages en toute première priorité. Petite lueur d’espoir ce dimanche : des médicaments à destination des otages sont en route pour Gaza via une médiation qatarienne. ACP/