Kananga, 12 mars 2021 (ACP).- Tout cas de harcèlement, d’exploitation et abus sexuels constatés dans le chef d’un fonctionnaire d’une agence du système des Nations Unies doit être dénoncé à la hiérarchie par la victime ayant des preuves à la hiérarchie, a indiqué M. Adrien Kamenga, fonctionnaire au sous bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) à Kananga.
Il a lancé cet appel, au cours d’une conférence débat, lundi, dans le cadre de la commémoration de la Journée Internationale de la Femme à l’hôtel 12 Maisons.
Les relations sexuelles avec les enfants de moins de 18 ans, l’échange de l’argent, de l’emploi, des biens ou des services contre les prestations sexuelles, constituent des fautes graves allant jusqu’au licenciement d’un agent du système des Nations Unies, a indiqué le conférencier. Cette dénonciation doit être faite de bonne foi par toute personne ou par une lettre déposée dans la boîte à plainte, appel téléphonique au numéro vert ou par le contact d’un point focal du bureau concerné, a-t-il précisé. ACP/Kayu/NiG/JFM