Kinshasa, 30 août 2022 (ACP).– L’ « Initiative du Bassin du Nil » salue le bilan positif du mandat de deux ans confié à la République démocratique du Congo à la tête de cette organisation, sous le leadership du Président Félix Antoine Tshisekedi, a indiqué le rapport de mission présentant ce bilan, lors du 66ème Conseil des ministres présidé, vendredi dernier par le Chef de l’Etat en visioconférence.
Le ministère de l’Environnement et Développement Durable, a fait état, à cet effet, de différentes réalisations opérées dans le cadre de ce mandat congolais, depuis juillet 2021, à la présidence tournante du Comité des ministres des lacs équatoriaux du Nil (NELCOM), au cours de sa réunion tenue du 14 au 19 août dernier à Dar-Es-Salaam, en Tanzanie, dans le cadre de « l’Initiative du Bassin du Nil » (IBN).
Des réalisations éloquentes
Parmi ces réalisations, on retient notamment le projet régional hydroélectrique des Chutes de Rusumo (80 Mégawatts), dont l’impulsion a fait progresser la construction de 75%, en juin 2021, et à 93%, en juin 2022 ainsi que le lancement par le Programme Subsidiaire des Pays des Lacs Équatoriaux du Nil (NELSAP-CU) des projets relatifs à la faisabilité de l’interconnexion électrique Ouganda-Sud Soudan et à l’interconnexion électrique Ouganda-République démocratique du Congo.
Le Projet Rusumo est un projet complexe qui regroupe trois pays (Rwanda, Burundi et Tanzanie) et implique un investissement financier substantiel de plus de 340 millions USD de la part de la Banque mondiale, indique-t-on.
Quant à la faisabilité de l’interconnexion électrique Ouganda- Sud Soudan, ce projet comprend l’interconnexion des réseaux électriques de l’Ouganda et du Sud Soudan, via une ligne de transport d’électricité de 400 kV de Nimule (Ouganda) à Juba (Sud Soudan) sur une distance de 170 kilomètres, de même que l’interconnexion électrique Ouganda-RDC, en février 2022, sont également à retenir dans le cadre de ces projets.
La République démocratique du Congo a cédé la Présidence du NELCOM à la République du Kenya.
L’Initiative du Bassin du Nil (IBN), rappelle-t-on, est un partenariat intergouvernemental de 10 pays riverains du Nil dont le Burundi, la RDC, l’Égypte, l’Éthiopie, le Kenya, le Rwanda, le Sud-Soudan, le Soudan, la Tanzanie, et l’Ouganda. L’Erythrée y participe en tant qu’observateur. ACP/