Ituri : plus de 1.000 soldats commandos des Forces armées formés par la Monusco (Responsable de l’information publique Monusco Bunia-Beni)

Bunia, 05 décembre 2024(ACP).- Plus de mille (1.000) soldats commandos des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont été formés en 2024,  par la Monusco dans la province de l’Ituri, au nord-est de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP jeudi dans un entretien. 

« En 2024, la Monusco a formé plus de 1.000 soldats commandos des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) pour aider l’armée à mieux mener ses combats sur le terrain », a révélé Jean-Tobie Okala, responsable de l’information publique de la Mission de l’organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) Bunia et Beni. 

S’agissant de la nature de l’appui de la Monusco aux forces armées, il a précisé de partager avec les FARDC les renseignements. « La Monusco a quelques drones qui nous permettent de recueillir des précieux renseignements que nous partageons avec les FARDC. On ne peut pas faire une guerre sans renseignement », a précisé M. Okala

« Nous planifions et organisons conjointement des opérations militaires que nous menons parfois seuls, Monusco comme les FARDC. Il y a des opérations conjointes que nous planifions et organisons ensemble », a-t-il poursuivi. 

Jean-Tobie Okala a également mis en évidence, parmi les appuis de la Monusco aux FARDC, le transport de troupes et de munitions des Forces armées par cette mission onusienne, l’évacuation des blessés de guerre. 

« Il y a le transport de troupes et de munitions des FARDC par la Monusco. L’évacuation de blessés de guerre par la Monusco. Les dons alimentaires que nous offrons, du carburant, nous construisons les bases militaires aux FARDC. À la police également, nous construisons et équipons les bâtiments. Dotation d’engins roulants, formation au droit international humanitaire, au maniement des armes, combat dans la jungle, réhabilitation de routes et ponts pour faciliter les mouvements de troupes », a-t-il expliqué.

A la question de savoir quel lien direct entre une route qui est réhabilitée ou un pont et la protection de civils, Jean-Tobie Okala a répondu que « si un pont est coupé, si une route est en mauvais état, on mettra forcément plus de temps pour une intervention que si la route et le pont avaient été en bon état. C’est ce que nous essayons de faire ». ACP/C.L.

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