Justice : 13 prévenus bandits urbains «Kuluna» entendus par le tribunal militaire de Kinshasa/Gombe

Kinshasa, 11 avril 2024 (ACP).- Treize prévenus bandits urbains «Kuluna» sur 57 ont été entendus jeudi par le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe, dans l’enceinte du ministère de l’Intérieur, dans la commune de Lingwala à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a constaté l’ACP.

«Ces prévenus sont poursuivis pour avoir commis des actes de terrorisme, de vol et de viol à travers la ville de Kinshasa, faits prévus et punis par les articles 157 et suivant le Code pénal militaire », a fait savoir l’auditeur militaire, ministère public, au cours de cette audience foraine.

Le tribunal a examiné, dans le lot, le cas d’un enfant de 11 ans qui a trouvé la mort à la suite d’une bagarre des Kuluna au quartier Funa dans la commune de Kalamu, à Kinshasa.

Pour la partie civile Mbombo, père de la victime, son enfant a été touché par une pierre lancée par le prévenu Bob lors de ladite bagarre.

Sa déclaration a été confirmée par le renseignant Kayemba Dieudonné, chef de rue Funa ainsi que l’Officier de police judiciaire du district de la Funa, le commissaire Lukombo Mboyo Charly.

Les juges ont également reçu les dépositions de la partie civile Jacques Songe, qui a porté plainte contre les prévenus Mukwati et Jonathan pour avoir effectué une descente punitive le 1er janvier 2024 dans sa résidence sise avenue Aketi n°201 à Lingwala.

Appelés à la barre, tous les prévenus cités ont plaidé non-coupables des faits mis à leur charge.

Le tribunal a renvoyé l’audience au mardi 16 avril 2024 pour la poursuite de l’instruction.

C’est depuis le 26 janvier 2024 que le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe a ouvert le procès contre le groupe de ces prévenus bandits urbains communément connus sous le nom de «kuluna». Les audiences foraines et publiques se tiennent depuis lors dans l’enceinte du ministère de l’Intérieur.

Ces malfrats sont connus pour leurs actes de violence, de vol et d’intimidations dans des différents quartiers de la ville de Kinshasa où ils ciblent souvent les habitants, créant ainsi, de nuit comme de jour, un climat d’insécurité dans les communautés.

ACP/ODM

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