Kinshasa : le changement de comportement recommandé dans la gestion des déchets

Kinshasa, 14 juin 2023(ACP).- Le changement de comportement a été recommandé mercredi dans la gestion des déchets, en République démocratique du Congo (RDC), au cours d’une matinée scientifique organisée à l’Institut supérieur des techniques médicales de Kinshasa (ISTM/KIN), a constaté l’ACP.

« Cette matinée scientifique sur le thème  » solutions à la pollution plastique » a soulevé les recommandations et résolutions nécessaires, pour contribuer à trouver des solutions à la pollution plastique notamment le changement  des comportements dans le traitement et le recyclage des déchets », a indiqué le secrétaire général chargé de la Recherche à l’ISTM/KIN, le Pr Emery Kafinga Luzolo.

Il a salué d’autres résolutions soulevées par les intervenants notamment, l’engagement politique pour la mise en œuvre d’un cadre juridique et d’une politique nationale en matière de l’environnement ainsi que la nécessité pour l’ISTM/KIN à valoriser les services de sa nouvelle filière  » Hygiène, sécurité au travail et gestion de l’environnement « .

Dans son intervention sur le  « regard idoine sur l’apport des services d’inspection et de police dans la gestion légale des déchets en RDC », l’intervenant André Onema, a fait savoir que les lois relatives à la gestion des déchets particulièrement plastiques, sont extraverties et doivent être adaptées à nos réalités socio-économiques et culturelles.

André Onema a également évoqué l’ordonnance du 10 octobre 1911 relative au sujet de débris de tout genre le long des voies routières, ainsi que le texte prévoyant une amende allant de 10 à 100 francs congolais et de 1 à 4  jours de servitude pénale.

Il a aussi insisté sur la mise en œuvre des exigences législatives, réglementaires et normatives en matière de l’hygiène, sécurité au travail et gestion de l’environnement.

Plus de 1,5 millions animaux marins périssent à cause de la pollution plastique

Par ailleurs, le Pr Mbasani, a, pour sa part, fait savoir que plus de 1,5 millions animaux marins périssent chaque année dans le monde à cause de la pollution plastique.

« La biodiversité marine est l’une des victimes les plus immédiates de la pollution plastique par étouffement, enchevêtrement ou blessures de tout genre liés aux débris flottants », a-t-il dit.

« Les conséquences économiques sont estimées à 13 milliards d’euros annuels le coût de la pollution plastique dans le monde », a souligné l’intervenant, avant de signaler que cela correspond à la diminution des services éco-systémiques rendus par la mer , le coût de nettoyage mais aussi l’impact sur le tourisme, la pêche et l’aquaculture.

ACP/

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