Kinshasa : l’incorporation des valeurs africaines dans le programme d’enseignement sollicitée par une finaliste

Kinshasa, 2 juin 2025 (ACP), – La nécessité d’incorporer les notions sur les valeurs africaines et patriotiques dans les programmes d’enseignement en République démocratique du Congo (Rdc), a été sollicitée par une finaliste, d’une école  de Kasa-vubu, une commune dans le centre de Kinshasa, lors des épreuves de dissertation, a appris, l’ACP.

« Mon sujet était : + la solidarité reste une valeur tout à fait indispensable à la société africaine+, en analysant, j’ai dit que la société africaine est reconnue pour son environnement de familiarité. J’ai parlé des changements qu’elle a connus à cause de la colonisation et la mondialisation. D’où la population africaine  a perdu son sens de solidarité et a prôné l’égoïsme et l’individualisme copiés des occidentaux. J’ai proposé quelques solutions qui doivent permettre aux congolais de vivre mieux et de revenir sur les us et coutumes africains incorporant les notions sur les valeurs africaines et patriotisme dans les programmes d’enseignement afin de réveiller en nous cet héritage ancestral légué par nos ancêtres », a dit Kubibwa Marcella, finaliste du Lycée Motema Mpiko.

« La solidarité permet aux gens de mieux vivre, s’épanouir, d’émerger et d’avancer, cela est d’ailleurs une garantie pour un développement total d’un pays. Raison pour laquelle, il est important d’incorporer davantage d’aspects de la culture africaine. Et notamment en RDC, afin de développer aussi le patriotisme, qui manque aux Congolais. Puisqu’on nous a tellement appris à aimer tout ce qui vient de l’Occident, on le voit bien aujourd’hui : les Congolais n’aiment pas vraiment la RDC. Clairement, tout le monde veut quitter la RDC pour aller ailleurs », a-t-elle ajouté. Selon cette finaliste âgée de 17 ans, il faudrait faire une marche en arrière, en revenant dans l’histoire du Congo à l’époque du Zaïre, « Il y avait notamment le président Mobutu, qui avait institué le recours à l’authenticité, pour nous faire revenir à nos habitudes d’avant. Parce qu’avec nos anciennes habitudes, on arrivait à vivre, à grandir, à nous développer à notre manière. Alors que maintenant, on n’y arrive pas forcément avec l’attitude européenne.

J’ai aussi parlé de l’éducation, à travers les écoles, où l’on peut enseigner l’histoire de notre culture. Cela peut réveiller en nous ce sens de la solidarité », a conclu M. Kubibwa. De son côté, Kimbambi Fortune, toujours du Lycée Motema Mpiko, a abordé le sujet intitulé « le danger le plus grand, c’est la peur» lors de la dissertation.

« J’ai vu que c’était un sujet qui était un peu en relation avec moi. J’ai parlé de moi dans le sujet parce à chaque fois que je suis dans une  nouvelle situation, j’ai toujours un peu peur. A mon avis, il faudrait que la peur est vraiment un grand danger dans la vie. On a beaucoup de difficultés, et si tu as peur, tu ne sauras pas les surmonter. Il  faudrait vraiment changer, la peur est vraiment un grand danger dans la vie. On a beaucoup de difficultés, et si tu as peur, je ne pourrais jamais m’en sortir. Voilà,  j’ai aussi lu un adage que je vais transmettre : + N’aie pas peur d’avancer, va de l’avant+ », a déclaré  Kimbambi Fortune. Les finalistes interrogés ont, en majorité, souligné que cette première épreuve de hors-session, la dissertation était très abordable. ACP/

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