Kinshasa, 02 juillet 2023(ACP).- Un travail de synergie entre gouvernants, scientifiques et entrepreneurs, pour la mise en œuvre d’une « politique nationale numérique », a été recommandée à l’issue d’un colloque à l’Université panafricaine de gouvernance et innovations (UPGI) à Kinshasa en République démocratique du Congo, a appris samedi l’ACP.
« La RDC exposée aux convoitises Internationales, constitue un véritable champ de blé des intérêts divergents des multinationales, des puissances militaires, des pays limitrophes (…)Nous avons l’obligation de mettre en action l’intelligence stratégique, qui nécessite d’adapter l’approche holistique permettant de mettre en pratique tout ce qu’il faut, pour la sécurité des biens, des personnes et territoires. Nous devons penser à ces machines, pour développer la sécurité par les outils de surveillance », a soutenu le recteur de l’UPGI, le Pr Célestin Musao Kalombo.
Un conseiller du Chef de l’Etat, Leandre Miema, présent à ce rendez-vous scientifique, a salué ce colloque placé sous le thème « L’intelligence artificielle et l’avenir de l’éducation, des élections, du travail, de la santé, des travaux scientifiques et des gouvernements dans un monde en perpétuelles mutations, contexte de la RDC ».
Il s’est dit, dans ce cadre, « satisfait des résolutions du colloque liées notamment à la mise en œuvre d’une politique nationale d’accès aux Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et d’intelligence artificielle ; à la valorisation du capital humain et des ressources locales ; à l’intégration de l’intelligence artificielle dans les enjeux de gouvernance sécuritaire, d’éducation, de santé et autres ainsi qu’à la portée des questions des NTIC au rang des droits humains ».
Conduire l’invention locale
Il a été notamment évoqué par d’autres intervenants à ce colloque, « la nécessité d’une véritable politique nationale de recherche scientifique, pour conduire l’invention locale et l’intelligence artificielle ».
Il s’agit des professeurs Antoine Tshimpi, John Malala, Emile Bongeli,Michel Bisa , Jacques Ngangala et informaticien Christian Néo Sondi.
« Il y a le logiciel de lutte contre la corruption, le plagiat, la numérisation des documents ainsi que les capacités personnelles des sociétés et du pays de se former et de se développer rapidement , face au numérique, car le monde change, les outils changent », ont-ils fait savoir.
Ce colloque multidisciplinaire a été organisé par l’UPGI, en collaboration avec le centre de recherche « Observatoire de gouvernance » (OG) et l’Université de Kinshasa ( UNIKIN). ACP/ Ngayama