Kisangani, 17 mai 2025 (ACP).- Une mission du ministère de la Défense, conduite par la conseillère en charge des affaires sociales du vice-Premier ministre, s’est imprégnée des conditions sociales des militaires et leurs dépendants, samedi à Kisangani, dans la Tshopo, nord-est de la République démocratique du Congo.
«J’ai été dépêchée par Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre en charge de la Défense nationale, Guy Kabombo Muadiamvita, pour m’enquérir des conditions sociales des militaires et leurs dépendants de la 3ème zone de Défense», a déclaré la conseillère Nicole Dimbala Ndona.
Au cours de cette mission, elle s’est rendue compte des conditions des militaires blessés de guerre, internés au pavillon militaire de l’hôpital général, ainsi que des conditions d’hébergement des militaires et leurs dépendants déplacés de guerre en provenance des villes de Bukavu, de Goma et de Walikale, installés au camp Sergent Ketele.
«Après les deux premières zones de défense, ici en particulier, j’ai constaté la présence de nombreux déplacés fuyant les conflits armés. Leurs conditions d’hébergement sont extrêmement précaires et la situation est préoccupante. Je rapporterai cela au VPM de la Défense pour que d’ici peu, nous retournions agir en faveur des déplacés», a-t-elle indiqué.
Dans une rencontre avec les associations des dépendants militaires, elle a annoncé la mise en place prochaine d’une coordination chargée d’encadrer toutes les associations de dépendants militaires, notamment épouses, enfants, veuves, retraités, anciens combattants et blessés.
Cette initiative, voulue par le vice-premier ministre, vise à structurer leurs actions, promouvoir leur autonomie et favoriser la création d’emplois à travers des programmes de formation en entrepreneuriat, afin d’alléger les souffrances vécues notamment par les épouses de militaires.
En signe d’attachement au bien-être social des militaires et de leurs familles, la conseillère Ndona a, au nom du VPM de la Défense, procédé à la remise de pagnes de 8 mars destinés aux femmes militaires ainsi qu’aux épouses et filles des militaires.
Cette initiative, étendue à toutes les régions militaires, a-t-elle martelé, vise à renforcer la cohésion et à honorer ces femmes à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
Avant Kisangani, cette même mission est passée dans les deux premières zones de défense, dans le même but de s’enquérir des conditions sociales des militaires et leurs dépendants.
Après Kisangani, la mission est attendue dimanche à Béni.
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