Kinshasa, 18 mars 2021(ACP)- La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a félicité le bureau de l’Assemblée nationale pour avoir aligné de manière prioritaire à la session ordinaire de mars 2021, des matières qui touchent à la planification des élections prévues en 2023, a déclaré jeudi, l’abbé Donatien N’Shole, Secrétaire général de l’instance suprême de l’Eglise catholique famille de Dieu en RDC, au cours de la cérémonie de la présentation de la feuille de route JPC/CENCO.
Le porte-parole de la CENCO dit espérer que les parlementaires auront hâte d’en finir le plutôt possible pour que l’équipe de la CENI attendue ait suffisamment du temps pour la planification des opérations électorales. Selon lui, l’aboutissement heureux d’un processus électoral est fonction de la participation plus responsable de l’ensemble des parties prenantes, chacune selon ses prérogatives.
Le secrétaire général de la CENCO a réaffirmé l’engagement des évêques à préparer le peuple et à accompagner ses dirigeants pendant la période qui précède la tenue des élections de 2023, d’où le lancement de la Feuille de route électorale de la CENCO intitulée « Agenda 2023 ».
Cette feuille de route, a fait savoir l’abbé, déroule une série d’activités planifiées pour être menées d’ici février 2024, conformément aux étapes d’un cycle électoral.
S’adressant aux cadres et aux militants des partis et regroupements politiques, la CENCO les a appelés à l’apaisement, soulignant que l’Agenda pour les élections de 2023 n’est pas une feuille de route pour combattre les acteurs politiques, mais plutôt un programme planifié pour mobiliser la population autour de la question électorale afin que de son vote arrivent au pouvoir des personnes avec des programmes qui répondent à leurs aspirations.
L’Agenda pour les élections de 2023 en RDC prévoit aussi des activités de plaidoyer et de médiation pour pallier aussi aux conflits liés au cycle électoral.
La CENCO rappelle que les élections répondent aux principes clés de la Doctrine sociale de l’Eglise, notamment celui de la participation, qui justifie l’engagement de chaque citoyen à construire la démocratie de telle façon que toute démocratie soit participative.
Pour l’abbé Donatien N’Shole, l’Eglise catholique apprécie à sa juste valeur le système démocratique dans la mesure où il assure la participation des citoyens aux choix politiques et garantit aux gouvernés la possibilité de choisir et de contrôler leurs gouvernants ou de les remplacer pacifiquement lorsque cela s’avère opportun. ACP/GGK