La CFLEDD veut ramener Kinshasa à sa phase de « Kin La Belle »

Kinshasa 10 février 2021 (ACP). –  La Coalition des femmes leaders pour l’environnement et le développement durable (CFLEDD) se dit rester ouverte pour travailler avec toutes les parties prenantes en matière foncière afin de faire revenir la ville de Kinshasa à sa phase de « Kin la Belle » et non Kin la poubelle.

La coordonnatrice de CFLEDD, Dorothée Lisenga, qui l’a dit à l’ACP, lors d’un atelier provincial des parties prenantes sur le draft du document de politique foncière nationale tenu récemment à Kinshasa, a, à cet effet, annoncé la production d’un plan directeur des sensibilisations.

Elles seront poursuivies des formations de toutes les parties prenantes de la ville de Kinshasa sur l’assainissement de l’environnement, la bonne gestion des poubelles et la lutte contre certains vocables kinois qui ne contribuent pas à améliorer la salubrité de la ville. Elle a cité la question que posent certains kinois mal avisés, « Yo

nde oko bongisa mboka oyo ? », que l’on peut traduire, « C’est vous qui allez transformer ce milieu ? » avant de marteler que l’étape vers le progrès pour miroiter la ville de Kinshasa est arrivée.

« Dans nos actions à Madrid, à la Cop25 en 2019, nous avions interpelé le gouvernement provincial, à travers le gouverneur de Kinshasa, à qui la CFLEDD avait soumis un projet pilote pour redorer le blason terni de la ville », a, par ailleurs, rappelé cette actrice, qui, selon elle, afin que la femme prenne le problème d’assainissement en main. « Mais qui est resté sans  succès », a-t-elle regretté avant de reformuler cette même demande auprès de la ministre provinciale des Affaires foncières qui a pris part à cet atelier.

La femme dans l’héritage de la terre

Dorothée Lisenga, également Miss climat, impliquée dans la lutte contre le changement climatique, a, en outre, indiqué que la terre ne doit pas être seule l’apanage des hommes.

D’après elle, la femme doit aussi hériter la terre parce qu’il y a la loi sur la parité qui donne les prérogatives régaliennes à cette dernière ainsi que le Code de la famille qui permet la femme congolaise à travailler la terre et à apporter le don de soi au peuple congolais.

« A cela, CFLEDD est partie des initiatives privées, où nous avons mené une étude sur les droits de la tenure foncière et forestière des femmes en RDC et nous avons produit un document de plaidoyer, lequel, nous a permis d’aller un peu dans les méandres du pays » ; a fait savoir Mme. Lisenga.

Elle a enfin indiqué que le gouvernement et le CONAREF leur avaient pris en charge pour un travail. « Et à cela, nous avons mené des dialogues multiacteurs dans les provinces où nous avons produits six édits et certains autres sont encore inachevés », a-t-elle précisé. ACP/Kayu

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