La Corée du Nord fustige le Conseil de sécurité de l’ONU après un tir de missile

Kinshasa, 3 octobre 2021 (ACP).- La Corée du Nord a fustigé  dimanche 3 octobre la réunion en urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour évoquer le tir d’un missile présenté comme hypersonique, Pyongyang accusant les pays membres de jouer avec une bombe à retardement, dont il s’agissait du troisième tir effectué par la Corée du Nord en septembre 2021, ont rapporté les médias internationaux, ajoutant que le premier avait impliqué un missile de croisière à longue portée et le deuxième des missiles balistiques à courte portée.

La réunion, d’un peu plus d’une heure et à huis clos, avait été demandée par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni après que Pyongyang eut annoncé le 29 septembre avoir testé avec succès un missile planeur « hypersonique ».

Les cinq pays membres du Conseil de Sécurité n’ont cependant pas réussi à s’accorder sur un projet de déclaration,  la Russie et la Chine ont indiqué qu’il n’était pas pertinent à ce stade, selon une source diplomatique.

Elle n’en a pas moins provoqué la colère de Pyongyang, qui l’a qualifiée dimanche d’atteinte injustifiée à sa souveraineté et de  grave provocation intolérable. Exiger que nous renoncions à notre droit à l’autodéfense traduit son intention de ne pas reconnaître la République populaire démocratique de Corée (RPDC) comme un État souverain, a déclaré Jo Chol Su, responsable des organisations internationales au sein du ministère des Affaires étrangères nord-coréen.

« J’exprime de fortes inquiétudes quant au fait que le Conseil de sécurité des Nations unies s’est amusé à utiliser cette fois-ci une dangereuse « bombe à retardement » », a-t-il ajouté dans une déclaration rapportée par l’agence de presse officielle KCNA. ACP/C.L/Awa

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