Kinshasa, 01 mai 2021 (ACP).- le secrétaire général interprofessionnel urbain de la Confédération syndicale du Congo (CSC), ville de Kinshasa, Jean Marie Tabu a plaidé samedi à Kinshasa, pour l’implication du nouveau gouvernement dans l’amélioration de la situation socioprofessionnelle des travailleurs congolais, à l’occasion de la Journée internationale du travail, célébrée le 01 mai de chaque année
« La CSC est préoccupée par la situation de l’insécurité dans l’Est qui, selon lui, met leurs membres dans une situation inconfortable », a indiqué M. Tabu qui représentait le président national de son syndicat, avant de recommander la revalorisation du Conseil national du travail, cadre approprié pour toute fin utile.
La CSC, a-t-il dit, se réjouit de l’entrée en fonction du nouveau gouvernement qui devra faire face aux défis transversaux tout en lui demandant de prendre plus compte les revendications sociales de tout genre.
La CSC salue la configuration politique actuelle du ministère de la Fonction publique en vice-primature, qui renforce sa conviction que les bréviaires issus des commissions paritaires en 2015, 2018 et 2020 ayant aboutit aux protocoles d’accords gouvernement –INAP, trouveront une solution, avant d’ajouter qu’il en de même le ministère de l’Emploi, travail et prévoyance sociale
La CSC a déploré la situation économique qui s’est détériorée depuis l’année passée avec la récession financière découlant certes des affres de la pandémie à COVID-19 ayant touché et affecté les politiques publiques, occasionnant la dévaluation de la monnaie et l’érosion du pouvoir d’achat de la population.
Parlant de la thématique de la femme sur « la Parité 50/50 à l’horizon 2030 » : la CSC a encouragé sa matérialisation par une prise de conscience nette des acteurs du monde de travail, mais aussi par la femme devant être l’actrice incontournable de son émancipation.
La CSC a profité de cette opportunité pour demander aux autorités compétentes de s’investir sur la situation sociale qui perturbe la paix sociale à la RVA.
De son côté, le vice-président de la CSC, Franci Kikongi a , dans son mot, circonscrit le cadre par lequel s’est déroulé cette journée en appelant à une réflexion profonde pour la relance des activités paralysées suite à la pandémie de COVID-19 et ainsi donner des propositions pour l’avenir du pays. ACP/