Kinshasa, 8 mai 2025 (ACP).- L’adoption prochaine par l’Assemblée nationale du projet de loi sur la « Programmation de la Police » va renforcer le système sécuritaire de la République démocratique du Congo, a indiqué le vice-Premier ministre de l’Intérieur et sécurité, lors d’un échange mercredi avec des élus nationaux. « L’adoption prochaine par l’Assemblée nationale du projet de loi sur la programmation de la Police viendra renforcer durablement le système sécuritaire congolais », a déclaré Jacquemain Shabani, vice-Premier ministre de l’intérieur et sécurité. Lors de cette rencontre avec les députés nationaux des provinces du Kwango, Tshuapa, Haut-Lomami et Kwango, les deux parties ont échangé sur les défis sécuritaires et administratifs que traversent leurs entités respectives. A cet effet, le vice-Premier ministre de l’Intérieur a promis un appui logistique pour améliorer la mobilité des services et les interventions policières dans la province de Tshuapa avec la dotation à venir de bus anti-émeutes pour la Police ainsi que des véhicules destinés aux administrateurs de territoire. En outre, Jacquemain Shabani a annoncé l’organisation prochaine d’un « Forum de paix », réunissant les forces vives de la province du Haut-Lamami, à la suite de la dénonciation par les députés, des actes jugés illégaux de l’administrateur du territoire de Bukama qui est accusé de percevoir des taxes en dehors de ses compétences.
À cela s’ajoute des tensions récurrentes entre certains chefs coutumiers. Quant aux députés de la province de l’Ituri, ces derniers ont obtenu la promesse de l’organisation prochaine d’un forum de paix, qui a déjà porté ses fruits dans la province de la Tshopo, afin de résoudre durablement les conflits coutumiers et les différends liés aux limites administratives. Le vice-Premier ministre de l’Intérieur a également annoncé qu’un processus est en cours pour renforcer les capacités sécuritaires dans la province du Kwango, au sud-ouest de la RDC, à la suite des préoccupations soulevées par les élus du peuple, notamment le manque criant d’effectifs dans les rangs de la Police nationale, ainsi que les conflits liés à la bipolarisation des chefs des regroupement. ACP/