Kinshasa 06 septembre 2021(ACP)- La ministre de l’Emploi, travail et prévoyance sociale (ETPS), Claudine Ndusi, a relevé lundi, lors de la cérémonie d’ouverture d’une formation des Médecins conseil d’assurance de santé, à l’Ecole de Santé publique de l’Université de Kinshasa, quelques défis majeurs à relever pour mettre en place un Système d’assurance maladie en RDC.
Ce système envisagé par le pays nécessite de l’expertise, pour mieux gérer les risques, éviter le gaspillage et procéder aux achats stratégiques, a soutenu la ministre, soulignant que le Médecin conseil constitue un maillon nécessaire, pour que le Système assurance congolais s’organise de manière efficace et efficiente, en vue de concrétiser la vision du Chef de l’État d’élargir la couverture sociale à l’ensemble de la population congolaise.
« C’est ici l’occasion d’inviter la commission mixte qui sera bientôt instituée, par un arrêté interministériel, à ne ménager aucun effort pour l’identification des modules pertinents, afin que dans un délai raisonnable, les Écoles de santé publique de notre pays soient en mesure d’organiser la formation des Médecins conseils, avec possibilité d’octroi de certificats », a précisé Claudine Ndusi.
Renforcement des compétences au métier de Médecin conseil
Cette formation de 10 jours à laquelle vont bénéficiés 38 médecins dont deux venant du Burundi, s’inscrit parmi les priorités de la feuille de route des activités relatives à la mise en place de la couverture Santé universelle en RDC, a indiqué Dr Anatole Mangala, Expert en protection sociale.
Ce dernier a relevé que cette formation a pour but de renforcer les compétences des médecins au métier de Médecin conseil, pour atteindre une meilleure couverture sanitaire, en qualité et en quantité, ainsi qu’améliorer la gestion de la Caisse d’assurance maladie/FSS pour la RDC.
Au terme de cette formation, les médecins sont informés entre autres de l’existence des protocoles thérapeutiques et des principes détaillés de leur utilisation, des notions essentielles sur la Stratégie de renforcement du système de santé et du rôle d’intermédiation entre bénéficiaires et prestataires de soins, a-t-il conclu. ACP/Kayu/CKM/MNI