Kinshasa, 4 avril 2022, (ACP).– La Mission d’évaluation de l’Organisation des Nations-Unies, en séjour de travail en RDC, a consulté, lundi, certains responsables de la presse dans la capitale sur le processus électoral, au cours d’une rencontre tenue au siège de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la stabilité du Congo(MONUSCO), à Kinshasa.
Cette mission, en séjour notamment à Kinshasa depuis le 21 mars dernier, dans le cadre de la demande d’appui formulée par la RDC à la communauté internationale, particulièrement à l’ONU, dans l’organisation des élections de 2023, a rencontré et échangé également avec les acteurs principaux de la politique et de la société sur le processus électoral dans le pays.
Avec les journalistes, pour la plupart des responsables des organes de presse privée et de l’Agence congolaise de presse (ACP), le chef de la Mission d’évaluation de l’ONU, le Directeur adjoint Directeur Division de l’assistance électorale, Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix, Simon-Pierre Nanitelamio, et son équipe ont été suffisamment édifiés sur le processus électoral en RD Congo, qui, selon ces hommes des médias, fait face à plusieurs difficultés.
Des inquiétudes soulevées par les hommes des médias
Ces derniers ont relevé notamment un probable non respect du délai constitutionnel, avec la mutualisation des opérations « identification et enrôlement » qui risque de jouer négativement sur le processus électoral en cours, dont le timing imparti est de 20 mois, avant de relever des inquiétudes sur l’insécurité dans la partie Est du pays, avec la résurgence du M23.
La réforme électorale et le financement de toutes les opérations ont été également cités parmi les obstacles potentiels au respect du calendrier électoral.
Les hommes des médias n’ont pas manqué de parler de leur secteur qui contribue, tant soi peu, à calmer la situation dans un pays où, « le discours de la haine est de plus en plus développé, en plus de l’intolérance entre les acteurs politiques et de la confusion entre journalisme et militantisme ».
Simon-Pierre Nanitelamio a relevé, pour sa part, la volonté des autorités congolaises d’organiser les élections dans le temps et fait à l’allusion aux garanties qui lui ont été données par le Président de la République, les responsables du Parlement national et du Gouvernement ainsi que de l’institution chargée de l’organisation des élections.
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