Kinshasa, 04 août 2022 (ACP).- La MONUSCO prend acte et regrette profondément la décision du gouvernement de la République démocratique du Congo de demander à un membre de son personnel de quitter le pays, indique un communiqué de cette mission reçu jeudi à l’ACP.
La Mission s’engage à continuer de travailler aux côtés de la population et des autorités congolaises, pour mettre en œuvre le mandat qui lui a été confié par le Conseil de sécurité.
Le ministère des Affaires étrangères de la RDC, rappelle-t-on, a demandé à la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), dans une note verbale datée du 26 juillet 2022, de prendre des dispositions pour que son porte-parole, Mathias Gillman, quitte le territoire congolais dans un bref délai.
Pour le gouvernement de la RDC, la présence de Mathias Gillman sur son territoire n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité, si indispensable entre les institutions congolaises et la MONUSCO. Ce, en vue non seulement du meilleur accomplissement du mandat confié à cette Mission par le Conseil de sécurité des Nations Unies, mais aussi de faire aboutir le plan de transition aux fins de son retrait définitif de la RDC, d’ici l’horizon 2024 comme convenu.
ACP/ODM/NKV/CDN/LYS