La Palestinien demande à l’ONU d’aider à organiser une conférence internationale pour la paix au Moyen-Orient

Kinshasa, 26 sept. 2020(ACP).- Le Président palestinien Mahmoud Abbas a appelé, vendredi, les Nations Unies à aider à organiser une conférence internationale pour la paix au Moyen-Orient, ont annoncé plusieurs médias internationaux reçus samedi à Kinshasa.

  1. Abbas a lancé cet appel dans son discours virtuel prononcé depuis Ramallah, à l’occasion de la 75e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. En raison de la pandémie de coronavirus, M. Abbas n’a pas pu assister à l’Assemblée générale annuelle des Nations Unies.

Il a demandé au Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, de coordonner avec le Quatuor – composé de  l’ONU, des Etats-Unis, de l’Union européenne et de la Russie, et appelé au Conseil de sécurité de l’ONU à organiser une conférence de paix globale pour résoudre le conflit israélo-palestinien.

  1. Abbas a fait remarquer que le processus de paix souhaité devrait être fondé sur le droit international, la légitimité internationale et des références spécifiques qui conduisent à la fin de l’occupation israélienne.

« Une conférence qui aide le peuple palestinien à gagner sa liberté et son indépendance dans son état, avec Jérusalem-Est comme capitale, aux frontières de 1967 », a déclaré le président palestinien.

  1. Abbas a réitéré son rejet des accords de normalisation entre Israël et les Emirats arabes unis et Bahreïn.

« Ces accords sont une violation de l’Initiative de paix arabe et des fondements et piliers d’une solution globale, durable et juste, conforme au droit international », a-t-il expliqué. ACP/Zng/Mpk

Le  Premier ministre libanais renonce à former lui-même un nouveau gouvernement

Kinshasa, 26 sept. 2020 (ACP).-  Le Premier ministre libanais, Moustapha Abid a renoncé à former un gouvernement, dont il n’est parvenu à faire dans un délai de 15 jours conformément à l’engagement pris par les partis politiques auprès d’Emmanuel Macron, le 1er septembre, ont annoncé samedi les médias internationaux, ajoutant que cela intervient après  sa rencontre avec le président de la République Michel Aoun samedi 26, la deuxième en moins de 24 heures.

Les sources précisent que Moustapha Adib s’est  heurté, en moins d’un mois,  aux blocages des partis politiques qui l’ont empêché à former un gouvernement, dans une période cruciale de l’histoire du Liban, rappelant que cela à cause des exigences des partis chiites d’obtenir le portefeuille des Finances et pour nommer leurs représentants au sein du pouvoir exécutif. Une brève rencontre jeudi, avec les négociateurs du Hezbollah et du Mouvement Amal s’est soldée par un échec.

Cependant, derrière Moustapha Adib se tiennent les anciens chefs de gouvernement, dont Saad Hariri, qui l’ont poussé à ne rien céder face aux partis chiites.

La crise gouvernementale illustre la profonde méfiance entre les partis traditionnels qui contrôlent le gouvernement. Les Chiites soupçonnent les Sunnites de vouloir les écarter du pouvoir exécutif, alors qu’ils disposent, avec leurs alliés, d’une majorité à la Chambre.

Les Sunnites, eux accusent les Chiites de vouloir faire échouer l’initiative française considérée comme la dernière chance pour empêcher le naufrage du Liban. ACP/Zng/Mpk

Fil d'actualités

Sur le même sujet