La pollution de la rivière Kasaï en 2021 éclairée au Sénat

Kinshasa, 09 Décembre 2022 (ACP).- Mme Eve Bazaiba, vice-Première ministre en charge de l’Environnement et développement durable, a éclairé la lanterne des sénateurs, jeudi, au sujet de la pollution des rivières Tshikapa, Kasaï et d’autres affluents, provoquée par la société minière Katoka mining d’Angola.La vice-Première ministre Bazaiba qui répondait à une question orale avec débat du sénateur Denis Kambayi a présenté le contexte et les justifications de cette catastrophe de juillet – septembre 2021, qui a affecté près de 8 territoires de la RDC dont Kamonya, Idiofa, Oshwe, Mushie et Kwamouth, soit près de 89.000 kilomètres carrés et 24 pour cent du territoire national.

Après près de 10 mois,  Mme Bazaiba a peint la situation de la catastrophe à partir d’une mission qu’elle a diligentée. Elle a parlé à ce sujet des hypothèses formulées par des experts dépêchés sur place qui ont permis une tendance globale et relevé l’autoréparation de l’eau. Cette question est transversale, a-t-elle dit, elle concerne plusieurs ministères dont l’Intégration régionale et le Développement rural, avant de faire valoir le mécanisme institutionnel et la procédure diplomatique.

Eve Bazaiba a évoqué, en outre, la nécessité d’implémenter le plan de gestion internationale des eaux et la réparation des dégâts causés à l’environnement, avant d’évoquer le principe des pollueurs payeurs et la nécessité d’encadrer les exploitants miniers.  Le but de cet exercice du contrôle parlementaire était, selon l’auteur de la question orale avec débat, d’évaluer le désastre et de tirer de leçons pour l’avenir.

Au cours du débat, les représentants des provinces ont fait mention de la pollution de l’environnement à Kinshasa, la certification des  ressources, carbone, le programme de gestion des ordures à Kinshasa, la réparation de préjudices. Ils ont exposé des préoccupations au sujet de l’international, la RDC faisant partie de pays solution.

D’après ces élus, en protégeant les forêts du pays, la communauté internationale a une obligation à l’endroit de la RDC. Un délai de 24 heures a été accordé au ministre de l’Environnement pour répondre aux préoccupations soulevées par la plénière du Sénat. ACP/Pub/May

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