Kikwit, 26 novembre 2023 (ACP).- La protection de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo ont été mises en exergue, samedi, lors du meeting du candidat à la présidentielle Noël Tshiani, dans la ville de Kikwit, province du Kwilu au sud-ouest du pays.
« Nous comptons sur la « loi Tshiani » pour protéger la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale et réaffirmer l’indépendance de la République démocratique du Congo », a déclaré Noël Tshiani.
« Nous avons un agenda clair pour protéger notre pays contre les immixtions extérieures afin que nous conservions notre indépendance », a-t-il affirmé dans ce meeting qui a marqué le lancement de sa campagne électorale.
Noël Tshiani, l’un des candidats malheureux de la présidentielle de 2018 qui a conduit Félix Tshisekedi à la magistrature suprême en RDC, est initiateur d’une proposition de loi controversée sur la nationalité congolaise, appelée « Loi Tshiani ».
Portée par le député national Nsingi Pululu, la loi Tshiani n’a jamais été inscrite à l’ordre du jour à l’Assemblée nationale.
Le candidat président N°19 a annoncé un meeting ce lundi à Kenge dans la province du Kwango.
Denis Mukwege pour la réforme des services de sécurité

Le candidat Mukwege (à d.) à sa descente de l’avion
Par ailleurs, toujours dans le cadre de la Présidentielle 2023, Denis Mukwege a prôné la réforme des services de sécurité, la bonne gouvernance ainsi que la sécurité des secteurs judiciaire, économique et sanitaire, dans son meeting tenu à la Place de l’indépendance à Bukavu, (Sud-Kivu) dans l’est de la République démocratique du Congo.
« La paix et la sécurité sont la racine du développement. Et rien ne peut être fait dans l’insécurité. Cela passe notamment par la réforme de l’armée », a-t-il indiqué.
Pour Dr Denis Mukwege, les conflits armés récurrents notamment dans l’Est du pays empêchent la RDC de se développer, d’où la quête de la paix pour toute l’étendue du territoire national.
Le candidat président de la République et Prix Nobel de la paix a promis d’améliorer, une fois élu président de la République, les conditions de vie des militaires, des policiers, des enseignants et des agents de l’Etat, avant de rappeler aux jeunes et aux femmes le rôle considérable qu’ils ont à jouer pour l’avenir de la RDC.
Rompre avec les antivaleurs du passé (Constant Mutamba)

Constant Mutamba s’adressant à la foule
De son coté, Constant Mutamba a axé son projet de société sur la rupture avec les antivaleurs du passé de la République démocratique du Congo, dans son meeting, samedi dans la ville d’Inongo, chef-lieu de la province du Maï-Ndombe (ouest de la République démocratique du Congo), où il a lancé sa campagne électorale.
« Une fois élu président de la République, (…) je vais également rompre avec les antivaleurs du passé, rompre avec le vol qui semble malheureusement caractériser la gestion de la chose publique », a-t-il déclaré dans son speech devant des milliers des Congolais venus écouter le message du candidat président de la République.
Constant Mutamba a présenté sa candidature comme « celle du renouvellement de la classe politique et de la rupture avec la souffrance, la misère, le chômage ».
« Le peuple réclame le renouveau politique. Et j’incarne le renouveau politique. Je représente la jeunesse congolaise, la jeunesse du Maï-Ndombe dans cette bataille électorale », a souligné Constant Mutamba.
« Tel est notre slogan « Jeunes, votez jeunes », nous voulons imprimer une nouvelle classe politique pour le changement dans le pays », a-t-il dit.
Maï-Ndombe est la toute première étape de la campagne électorale de Constant Mutamba. D’après lui, le choix d’Inongo se justifie par son souci d’honorer la mémoire d Maurice Mpolo, originaire de cette entité, assassiné avec Patrice Emery Lumumba en 1961, et de l’élever au rang de héros national.
« Une fois élu, j’élèverai Mpolo Maurice au rang de héros national au même titre que Patrice Emery Lumumba », a-t-il promis.
Des salaires des députés et ministres revus à la baisse (Martin Fayulu)

Martin Fayulu à Kisangani, aux côtés de son épouse
Martin Fayulu a pour sa part laissé entendre que dans sa gouvernance, les salaires des députés et ministres seront revus à la baisse. Il a ajouté que lui, comme président de la République, ne touchera pas de salaire.
C’était lors de son discours tenu dimanche à la place de l’indépendance à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo (nord-est de la République démocratique du Congo), dans le cadre de sa campagne électorale.
ACP/