La RDC, 41eme membre du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs

Kinshasa, 16 mars 2021(ACP).- La République démocratique du Congo a adhéré comme 41ème membre du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), a annoncé M. Eddy Maloka, directeur général de cette structure de l’organisation panafricaine, à l’issue d’une audience que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, président en exercice de l’Union africaine, lui a accordée, mardi à la cité de l’Union africaine à Kinshasa.

M. Maloka a été conduit auprès du Chef de l’État par la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza qui, auparavant, avait eu une réunion avec les experts du MAEP.

Les experts du MAEP avaient, à cette occasion remis à la cheffe de la diplomatie congolaise une invitation du Président sud-africain, Cyrille Ramaphosa, Président en exercice du MAEP, à son homologue congolais Félix Antoine Tshisekedi, pour qu’il aille prononcer, à la fin de ce mois,  son discours de l’adhésion de la RDC à ce mécanisme.

Cette invitation a été transmise au Chef de l’Etat par Marie Tumba Nzeza au cours de l’entretien entre le Président Félix Antoine Tshisekedi et le directeur général du MAEP.

Il a en outre, indiqué que Mme la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, qui a eu une réunion, le même mardi, avant cette rencontre,  avec les experts du MAEP, a remis au Président Félix Antoine Tshisekedi une invitation du Président sud-africain, Cyrille Ramaphosa, Président en exercice du MAEP, pour qu’il aille prononcer, à la fin de ce mois,  son discours de l’adhésion de la RDC à ce mécanisme.

La ministre d’Etat Marie Tumba Nzeza remettant au Chef de l’Etat une invitation du Président Cyrille Ramaphosa

Créé il y a 18 ans, par les Chefs d’État africains pour promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance en Afrique, le MAEP, dont le siège se trouve en Afrique du Sud, est mécanisme qui permet aux Chefs d’État africains de s’évaluer et de se conseiller en matière de la bonne gouvernance.

C’est est aussi un dispositif de contrôle réciproque visant à favoriser la bonne gouvernance dans les pays du continent. Cette agence de l’Union africaine s’est avérée utile à la réalisation des priorités du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) et des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Il s’agit d’un instrument établi de commun accord, auquel les États membres de l’Union africaine adhèrent volontairement en vue de favoriser l’adoption de mesures, normes et pratiques conduisant à la stabilité politique, à la croissance économique, au développement durable et à l’accélération du processus d’intégration économique régionale.

Cet objectif est atteint avec les échanges d’expériences et le renforcement des bonnes pratiques, y compris l’identification des lacunes et, pour les pays participants, l’évaluation des capacités à renforcer. Ce Mécanisme favorise le partage et l’apprentissage réciproque grâce à un dialogue constructif et à la persuasion.

L’évaluation du MAEP est menée dans le cadre des valeurs, codes et normes établis d’un commun accord et inscrits dans la déclaration de l’Union africaine sur la démocratie, la gouvernance politique et économique et la gestion des entreprises dans les quatre domaines essentiels à savoir, la démocratie et la gouvernance politique, la gestion et la gouvernance économiques, la gestion des entreprises et le développement socio-économique.

En janvier 2015, 35 pays africains avaient volontairement adhéré au MAEP, tandis que 17 autres faisaient l’objet d’un examen par leurs pairs. ACP/Fng /Cfm/GGK/Thd

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