Kinshasa, 21 février 2022 (ACP).- Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a, dans sa communication lors de la quarante-et-unième réunion du conseil des ministres qu’il a présidée, vendredi dernier par visioconférence, rappelé son option levée pour le règlement, global et à l’amiable, de tous les litiges se rapportant, particulièrement, aux contrats sur les concessions minières et pétrolières du groupe Fleurette de l’homme d’affaires israélo-américain Dan Gertler.
Après négociations, la Commission mise en place, sur recommandation du Président de la République, a conclu avec cette société « les termes de référence d’un Protocole d’Accord devant permettre à notre pays de récupérer les blocs pétroliers et les actifs miniers détenus par ledit Groupe, blocs et actifs évalués à plus de 2 milliards de dollars américains, ainsi qu’une partie substantielle des royalties de Kamoto Copper Company (KCC) qui lui étaient cédés », a souligné, dans son compte rendu, le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PT-NTIC), Porte-parole a.i. du gouvernement, Augustin Kibassa Maliba.
Tirer profit de l’assainissement du secteur
Cette action qui vise à permettre à l’Etat congolais de reprendre pleinement possession de ses actifs miniers et pétroliers, s’inscrit, affirme-t-on, dans le cadre du combat du Chef de l’Etat pour l’assainissement du secteur minier et des hydrocarbures.
La ministre d’Etat, ministre de la Justice a été chargée d’analyser et de signer, dans les meilleurs délais, le Protocole d’Accord entre la République démocratique du Congo et la Société Fleurette.
Le Président Félix Tshisekedi est engagé, depuis son avènement à la tête du pays, à réglementer le secteur minier avec, pour objectif, de valoriser et de protéger ses actifs constituant un portefeuille minier adéquat pour booster l’économie nationale et soutenir notamment le financement des travaux de modernisation des infrastructures. ACP/Kayu/OB/MMC/SGB//CKM