Bruxelles, 15 septembre 2022 (ACP).- L’ambassadeur de la RDC au Benelux et auprès de l’Union européenne, Christian Ndongala Nkuku, a pris part, mercredi à Bruxelles, à une session d’information organisée par le Service européen pour l’action extérieure (SEAE), sur la coopération entre l’Union européenne et l’Union africaine en matière de recherche et d’innovation.
Cette rencontre, qui regroupait un panel composé de plusieurs ambassadeurs africains accrédités à Bruxelles et des experts de l’UE, portait sur la perspective de coopération dans plusieurs domaines ayant un lien avec la recherche et l’innovation, indique un document de la représentation congolaise remis à l’ACP/Bruxelles.
Diverses thématiques y ont été abordées dans le cadre d’une série de réflexions sur les réalisations au cours de ces dernières années du partenariat Afrique/UE dans les domaines de la science, de la technologie et de l’innovation.
De nombreuses interventions ont été orientées dans le sens de l’identification des opportunités offertes pour le développement de la coopération entre l’UE et l’Afrique, dont l’état des lieux démontre de nombreuses faiblesses structurelles un peu partout sur le continent.
C’est pour répondre à ces préoccupations que l’UE a mis en œuvre un programme d’investissement au bénéfice de l’Afrique dans lequel l’accent est mis sur la science, la mobilité et la formation ainsi que le développement des compétences. « Il s’agit d’un programme qui, à terme, a pour ambition la refondation des relations entre l’UA et l’UE », a déclaré M. Bernard Quintin, directeur exécutif adjoint pour l’Afrique du SEAE.
Etat de la recherche scientifique en RDC
Dans son intervention, l’ambassadeur de la RDC a évoqué l’état de la recherche scientifique dans son pays et souligné les objectifs sectoriels que poursuit le gouvernement congolais. Il s’agit de renforcer les capacités institutionnelles, notamment par la rénovation du cadre légal et réglementaire et la formulation de la politique scientifique et innovation technologique.
Il faudrait aussi renforcer les capacités d’offre de la recherche et l’innovation technologique sur le plan de la formation du personnel scientifique et technique, la réhabilitation, la construction, la création et l’équipement de centres, instituts et services de recherche.
Il faudrait, enfin, renforcer les capacités d’offre des connaissances scientifiques, techniques et d’innovation, par la programmation de la recherche dans les domaines prioritaires de développement, par la redynamisation des mécanismes de promotion, la valorisation et la vulgarisation des résultats de recherche et innovation, par la sensibilisation des élèves et étudiants à l’éveil de la culture scientifique, ainsi que par la création d’un répertoire numérique des travaux de recherche exécutés à travers le pays.
ACP/Lys