La sécurité dans le Haut-Katanga examinée au ministère de  l’Intérieur

Kinshasa, 20 avril 2023 (ACP).-  La sécurité dans le Haut-Katanga, au sud-est de la République démocratique du Congo (RDC), a été examinée mardi à Kinshasa, au cours d’une audience accordée au gouverneur de cette entité par le vice-Premier ministre de l’Intérieur, a appris l’ACP mercredi de son cabinet. « Pour lutter  contre des tueries qui se commettent dans la ville de Lubumbashi,  province du Haut-Katanga, le vice-Premier ministre nous a instruit de travailler d’arrache-pied pour la sécurité des personnes et de leurs biens », a déclaré le gouverneur de cette province, Jacques Kyabula, à l’issue de l’audience avec le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi. « Il s’agit de la province du Haut-Katanga, où des avancées sont constatées, ainsi que des mesures renforcées pour arriver à sécuriser notre population», a-t-il précisé. « Il nous a exhorté à travailler d’arrache-pied pour que la sécurité des personnes et de leurs biens soient assurée, conformément aux instructions données par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, qui veut que la population du Haut-Katanga vaque à ses occupations, et que les quelques cas de tueries qui ont été constatés ces derniers temps soient découragés sensiblement, pour que l’autorité de l’État s’impose sur toutes les lignes», a souligné le gouverneur.

Insécurité dans la ville de Lubumbashi

La nuit du jeudi 08 au vendredi 09 mars dernier, la population de Lubumbashi avait découvert au quartier Lubaba, dans la commune de Kamalondo, un corps sans vie d’une personne ligotée et emballée dans un sac. Auparavant, le 06 mars 2023, 26 présumés bandits arrêtés par la Police nationale Congolaise (PNC) dans le Haut-Katanga avaient été présentés à l’exécutif provincial. Constitués en 5 groupes, le premier était composé de 5 bandits à mains armées arrêtés avec 2 armes AK-47, 3 chargeurs, une jeep et quelques munitions. Ils étaient à la base de l’assassinat d’un policier assurant la sécurité au péage de Lwambo sur la route Likasi. La 2ème bande était constituée également de 5 criminels auteurs de plusieurs tueries à Likasi, à Lubumbashi et à Kasumbalesa, cité située à la frontière zambienne.

Deux militaires en justice pour « meurtre » des jeunes

Les deux militaires des Forces armées de la RDC (FARDC), accusés de meurtre des militants de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC), avaient comparu vendredi dernier pour la première fois devant le tribunal militaire de garnison de Lubumbashi. Ils ont reconnu avoir été envoyés par leur chef pour rétablir l’ordre troublé par les jeunes de ce parti politique. Ils avaient rejeté les faits mis à leur charge, à savoir : le meurtre. Le ministère public était revenu sur les évènements du 23 mars dernier, aux cours desquels huit jeunes de l’UNAFEC ont trouvé la mort au quartier Bongonga, à la hauteur du pont « Moïse », jeté sur la rivière Naviundu, pendant que les militaires les empêchaient de ravir les motos des passants. ACP/

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