La vidéo d’une femme violentée par des hommes en armes évoquée aux Affaires étrangères

Kinshasa, 17 septembre 2020 (ACP).-La ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza,  a invité mercredi le Chargé d’affaires de l’ambassade de la République d’Angola en RDC, Antonio Miala, pour avoir des éclaircissements sur la vidéo faisant état d’une femme congolaise de la RDC sérieusement violentée et tuée par des hommes en armes parlant le portugais.

Le ministre des Droits humaines, André L’île Asebea a été associé à cet entretien.

Le ministre des Droits humains a indiqué à l’issue des échanges qu’il a été associé à l’audience du fait que depuis mardi soir et jusque dans la matinée de mercredi, circulait une vidéo montrant une femme violentée jusqu’à être tuée par des hommes en armes parlant le portugais qui étaient autour d’elle et qui l’ont finalement tuée.

Selon le ministre des Droits humains, certains médias locaux ont relayé   cette information en faisant état d’une situation qui se serait passée en Angola, et que la victime serait congolaise de la RDC..

«  C’est à bon droit que la ministre en charge des Affaires étrangères a estimé qu’elle devait inviter le représentant de la République soeur d’Angola ici en RDC pour avoir des éclaircissements », a indiqué le ministre André L’île , avant d’ajouter :  «  qu’à cette audience,  la ministre des Affaires étrangères  a aussi estimé que nous devrions y prendre part parce que nous, nous avons aussi les  prérogatives de défendre les droits fondamentaux des congolais ».

Selon le ministre des Droits humains, le Chargé d’affaires d’Angola à Kinshasa leur a fait comprendre, après vérification, que cette situation se serait passée au Mozambique, et que même les experts congolais pouvaient vérifier.

Le Chargé d’affaires d’Angola a même soutenu que les uniformes que les hommes en armes sur le vidéo n’est pas l’uniforme des éléments angolais.

Le chargé d’affaires d’Angola a dit avoir aussi vérifié à la suite de ce tollé qui a été suscité par cette vidéo en  circulation.

« Nous avons profité pour dire, c’est également l’avis de partenaires anglais pour dire qu’ à l’avenir, nous échangerons sur toutes ces questions parce que nous tenons, en Angola comme en RDC, à la protection et à la promotion des droits fondamentaux de nos deux peuples respectifs, et que même dans l’occurrence, ils se retrouveraient de part et d’autre, on se retrouve avec des cas d’irrégulier,  notamment  ceux qui sont dans les immigrations  clandestines, nous ferons toujours en sorte que tout se passe en tenant compte de l’humanité des personnes concernées » , a indiqué le ministre des Droits humains. ACP/Kayu

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