Kinshasa 26 août 2021 (ACP). – La vice-Première ministre (VPM) en charge de l’Environnement et du développement durable, Eve Bazaiba Masudi a validé les grandes orientations stratégiques de la gestion de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) relatives notamment au respect des droits humains dans les aires protégées de la RDC.
Le directeur général a.i. de l’ICCN, Olivier Mushiete l’a annoncé mercredi à la presse à Kinshasa, après une audience lui accordée par la VPM Eve Bazaiba. Il a fait savoir qu’il sera, à cet effet, mis en place un mécanisme à l’échelle nationale de gestion des plaintes ainsi qu’une série de dispositions pratiques pour respecter les limites des aires protégées.
Selon M. Mushiete, le ministère de l’Environnement englobe toutes les spécialités autour des sujets qui concernent ce secteur, notamment la gestion des déchets, la pollution atmosphérique, les pollutions des entreprises et des usines.
Il a insisté sur le fait que la RDC est aujourd’hui victime des pollutions sur plusieurs kilomètres des rivières Tshikapa et Kasaï, en provenance d’une mine de diamant en Angola.
Auparavant, la VPM Eve Bazaiba a fait une allocution devant la commission spéciale permanente de l’Environnement, du tourisme et du développement durable du Parlement, articulant que de nombreuses lignes d’actions de son ministère, en particulier l’action spécifique de l’ICCN.
L’ICCN a une mission technique se rapportant à un patrimoine foncier qui est concrétisé par les aires protégées. Ces aires sont aujourd’hui au nombre de 72 à l’échelle nationale, mais les plus connues restent encore les parcs nationaux et les grandes réserves. ACP/ZNG/NKV/MNI