Kinshasa, 25 avril 2025( ACP).- La signature de la Déclaration des principes entre les Gouvernements congolais et rwandais, marquent le début d’une étape » nécessaire « vers la paix , a affirmé, la ministre d’État des Affaires étrangères, à la fin de la cérémonie, à Washington, aux États-Unis d’Amérique.
« Aujourd’hui ne marque pas une fin, mais un commencement : une étape nécessaire vers la paix, franchie avec détermination et clarté d’intention« , a déclaré Thérèse Kayikwamba, avant de donner les principaux axes de ladite déclaration.
» L’accord de principe signé entre le République démocratique du Congo et le Rwanda sous la direction des USA concerne les matières suivantes : le respect de l’intégrité territoriale de chaque pays; la promotion de l’économie régionale; le soutien à la Mission des Nations-Unies au Congo (Monusco); l’engagement pour le maintien de la paix« , a-t-elle énuméré.
« La déclaration de principes ouvre la porte à une paix définitive« , a pour sa part déclaré, le ministre rwandais des Affaires étrangères Olivier Nduhungirehe, après la signature de la Déclaration de principes pour une solution durable dans la Sous-Région des Grands Lacs, en présence du Secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio.
Parmi les engagements pris, les deux gouvernements ont décidé vendredi à Washington aux États-Unis, de produire un projet initial d’accord de paix, à faire examiner par les participants.
« Ce projet doit se conformer aux principes arrêtés dans le cadre des processus fusionnés de Luanda et de Nairobi tel que décidé par les communautés sous-régionales d’Afrique australe et de l’Est (SADC et EAC) en tenant compte des pourparlers de Doha et de la médiation de l’Union africaine, à travers le médiateur désigné, le Président Togolais Faure Gnassigbe« , indique le communiqué final.
La République démocratique du Congo et le Rwanda se sont engagés aussi « à protéger, faciliter et promouvoir la capacité de la Mission des Nations-Unies au Congo (Monusco) et des forces et mécanismes régionaux à agir conformément à leurs mandats respectifs, y compris, si nécessaire, pour un mécanisme de vérification convenu et une force interpositionnelle afin de faciliter la mise en œuvre de bonne foi de ces principes par les participants et les groupes armés non étatiques« , lit-on.
ACP/C.L.