Kinshasa, 21 août 2024 (ACP).- Le secrétariat général aux Relations avec le Parlement est désormais rattaché à la Primature de la République Démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris mercredi de source administrative, à Kinshasa.
« J’ai tenu à informer officiellement à tous les agents de l’administration du ministère en charge des Relations avec le Parlement, de la lettre transmise par le directeur de cabinet de son excellence madame la Première ministre, qui indique clairement le rattachement désormais de notre secrétariat général à la Primature », a fait savoir Jean Masala Birugi, secrétaire général aux Relations avec le Parlement.
« Ce rattachement intervient après le dépôt du mémorandum des agents et cadres de cette administration, adressé le 15 juillet dernier à la Première ministre Judith Suminwa, à l’issue d’une assemblée générale organisée pour passer en revue toutes les situations que traverse ce ministère qui a été omis dans le gouvernement », a-t-il indiqué à l’issue d’une réunion de service.
Le secrétaire général Jean Masala Birugi a, en outre, rappelé aux agents et cadres de son ministère la circulaire du vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique, relative à la discipline et à la ponctualité au service.

« Le deuxièmement point inscrit à l’ordre du jour de notre rencontre concernait la circulaire de son excellence le vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique par rapport au décret portant règlement d’administration relatif à la discipline et particulièrement concernant l’horaire de service. Il fallait que chaque agent sache désormais que nous avons du boulot à faire », a-t-il souligné.
Et de poursuivre : « Nous rappelé la nécessité d’être à l’heure au travail et de passer 8heures, pas plus pas moins au service. Nous avons aussi martelé sur les absences non justifiées, qui doivent être sévèrement sanctionnées, de même les retards au travail ».
La non-nomination au sein du Gouvernement dirigé par Mme Judith Suminwa, d’un ministre en charge des Relations avec le Parlement a été perçue par les agents et cadre de ce ministère comme une omission.
Dans leur mémorandum du 15 juillet dernier, ils ont sollicité à la cheffe de l’exécutif national de revoir la composition de son équipe afin de combler ‘‘ce vide’’. Ils ont également évoqué les questions relatives au fonctionnement de l’administration ainsi qu’à la rémunération. ACP/