Lancement de la saison culturelle congolaise 2022 à l’ambassade de la RDC au BENELUX

Bruxelles, 1er octobre 2022 (ACP).– L’ambassadeur de la RDC au BENELUX et auprès de l’Union européenne, Christian Ndongala Nkuku  a lancé, vendredi soir, dans la salle de fêtes de la mission diplomatique, la saison culturelle congolaise 2022-2023, par la projection du film « The Rumba kings » du réalisateur péruvien Alan Brain.

M Ndongala a exprimé sa volonté de pérenniser ce rendez-vous pour faire de la mission diplomatique « un vecteur d’une convivialité et un espace dédié au rayonnement des expressions culturelles bien de chez nous ».

Il a expliqué que la musique fait partie des passions congolaises « en ce qu’elle constitue l’une  des manifestations créatives de nos identités culturelles ».

Le réalisateur péruvien, absent à la cérémonie, a fait parvenir un message dans lequel il avoue être « un grand amateur de la rumba congolaise ».

Il a, en outre, exprimé sa reconnaissance aux « grands musiciens qui ont forgé cette grande musique », et aux chercheurs qui ont fourni beaucoup d’efforts pour faire vivre cette musique, dont Michel Lonoh, Jean-Pierre Nimy, Manda Tchebwa, André Yoka et Klay Mawungu.

« The rumba kings »

Ce documentaire musical, d’une heure environ, relate l’histoire de la rumba congolaise depuis ses débuts dans les années 1940, sur les deux rives du fleuve Congo, jusqu’à son épanouissement dans les années 1960.

Cette musique a constitué, durant la période coloniale, un « espace de résilience » pour les Congolais. Elle est reconnue, depuis 2021, comme patrimoine immatériel de l’humanité.

Tout en soulignant l’apport des premiers musiciens comme Paul Mwanga et Antoine Wendo, le film se focalise sur les deux grands noms de la rumba congolaise, Joseph Kabasele dit « Grand Kallé » et François Luambo dit « Franco », qui sont à la base de l’expansion de la musique congolaise en Afrique et dans le monde.

Si Grand Kallé a introduit les instruments modernes dans la rumba congolaise, Franco a, quant à lui, puisé son inspiration dans la musique du terroir.

Le film accorde également une part belle à Nicolas Kasanda, dit « Docteur Nico », dont les prestations à la guitare ont fait sensation.

On note toutefois l’absence de Pascal Tabu Ley dans ce documentaire, une absence due à « des problèmes administratifs ».

Le documentaire, signale-t-on, est ponctué de divers témoignages des musiciens et des chercheurs. Premier film consacré à la rumba congolaise, il a été reconnu par l’UNESCO comme patrimoine immatériel de l’humanité, en 2021.

Selon Klay Mawungu, l’un des organisateurs de la soirée, le documentaire musical « The rumba kings » a été présenté lors de nombreux festivals du film dans le monde (Allemagne, Angleterre, Belgique, France, Italie, Suisse, Brésil, etc.) et a été couronné par plusieurs prix.

Deux artistes musiciens, le chanteur Camille Lokombe et le guitariste Dizzy Mandjeku, ont assisté à la projection de ce film.

ACP/KHM/ODM/Fmb/GGK/KAI

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