Kinshasa, 15 Avril 2022 (ACP).- L’Association Nationale des établissements publics et entreprises du portefeuille (ANEP) a recommandé, vendredi, la mise sur pied d’un cadre de concertation permanent, pour vider les contradictions observées à la suite des contrôles de l’Inspection Générale des Finances (IGF) dans leur secteur et harmoniser des vues.
Cette recommandation a été formulée à l’issue d’un dîner d’échange ayant réuni, vendredi, les Présidents des Conseils d’Administration, les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints des établissements publics et des entreprises du portefeuille, au chapiteau de l’hôtel Pullman, dans la commune de la Gombe, auquel Mme Nicole Dimbambu et le Pr Lambert Kaboyi, respectivement président du Conseil d’Administration et directeur général de l’Agence Congolaise de Presse (ACP), ont pris part.
Dans son mot d’ouverture, l’administrateur secrétaire exécutif de l’ANEP, Patrick Ngulu Mbiobawhul, a remercié l’IGF et les mandataires présents d’avoir répondu favorablement à l’invitation, avant de saluer la démarche de l’Inspection générale dans sa mission de vérifier, encadrer et contrôler la gestion des finances des entreprises et établissements publics.
Selon lui, cette démarche de contrôle, in situ, implémentée par la haute hiérarchie du pays, consiste à « rectifier l’application erronée de certaines dispositions légales et réglementaires en matière de gouvernance des entreprises, mais aussi à impulser un changement d’attitude ».
Echange avec les mandataires
L’Inspecteur Général et chef de service de l’IGF, Jules Alingete, a, pour sa part, circonscrit les missions et les objectifs de l’IGF aux participants, soulignant que son service se charge de contrôler les entreprises et les établissements publics à posteriori, concomitamment et à priori.
Pour lui, l’objectif principal est de promouvoir la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion de la chose publique.
De leur côté, les mandataires ont soulevé, lors de leur échange, quelques interrogations, notamment la participation des inspecteurs dans la chaîne de décisions et de commandement, ce qui s’apparente à une cogestion ainsi que le ralentissement et/ou l’annulation de certaines initiatives prises par les mandataires comme stratégie managériale de relance en faveur de l’entreprise.
L’interprétation contradictoire de certaines dispositions légales et réglementaires par certains mandataires et équipes de contrôle ainsi que la publicité qui entoure le travail des inspecteurs au sein des entreprises et établissements publics ont été également évoquées. ACP/Matadi/May