Le bilan provisoire des actes de violence à Goma et Butembo s’élève à 15 morts et 60 blessés

Kinshasa, 26 juillet 2022 (ACP).- Le bilan provisoire des actes de violence qui ont secoué, pendant 48 heures, les villes de Goma et Butembo dans la province du Nord-Kivu s’élève à 15 morts, soit 12 civils, 3 Casques bleus de la MONUSCO et 60 blessés, ont indiqué, mardi, au cours d’une conférence de presse conjointe, le ministre de la Communication et médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe et M. Khassim Diagne, représentant spécial ai du secrétaire général des Nations Unies en RDC.

Le porte-parole du gouvernement qui a déploré cette situation, dans son intervention introductive, a insisté sur l’appel au calme lancé par le gouvernement et la nécessité de garder le calme car, selon lui, rien ne peut justifier toute forme de violence ni pour la population civile ni des installations de Mission des Nations Unies pour exprimer ses frustrations.

Pour sa part, M. Khassim a exprimé ses remerciements au gouvernement pour cette opportunité, avant d’exprimer toute sa sympathie à l’égard des victimes aussi bien civiles que du côté de la MONUSCO. « Il est temps de passer à la désescalade, car on vient de passer 48 heures difficiles aussi bien pour les populations congolaises que la MONUSCO ». Il faut enclencher une autre phase en nous accordant pour la consolidation du système de coopération entre le gouvernement de la RDC et notre institution, a-t-il ajouté.

C’est dans ce cadre qu’il a évoqué le Plan de retrait graduel et responsable convenu avec le gouvernement de la RDC, la province pilote du Tanganyika où les troupes de la MONUSCO se sont retirées de Kalemie depuis le 30 juin 2022, avant de préciser que dans le Kivu et l’Ituri, la situation est encore complexe.

Au regard de la gravité des faits, a-t-il fait savoir, à l’étape actuelle des faits les enquêtes vont être menées pour établir les responsabilités sur les victimes, car les « criminels », n’avaient que pour objectif que de piller dans les installations de la MONUSCO par la violence.

Il a, par ailleurs reconnu le déficit de communication qu’il fau corriger rapidement en tenant compte de 4 axes, à savoir : la restitution, l’adaptation à la capacité ‘anticiper les événements, la rapidité de l’action et la sensibilisation à travers notamment les leaders d’opinion.

Le ministre Muyaya a également confirmé que les enquêtes vont être initiées afin d’identifier les auteurs de ces actes de violence qui seront subiront la rigueur de la loi. Entretemps, il a réitéré l’appel au calme du gouvernement, car, a-t-il souligné, « la réponse  de la population ne doit pas être la violence ». ACP/R. SUMBULA/KAMBAYI/Awa   

Fil d'actualités

Sur le même sujet