Kinshasa, 02 novembre 2021(ACP).- Le ministre burkinabé de la Défense, Aimé Barthélemy Simploré a lancé lundi 1er novembre un appel à un «sursaut national» dans une «offensive décisive» contre les groupes jihadistes, après deux jours d’attaques meurtrières au nord et au nord-ouest du pays, ont rapporté mardi, les médias internationaux.
Dimanche, un poste de police de la province du Sourou a été attaqué, faisant cinq morts du côté des policiers. Le lendemain, une dizaine de civils ont été tués dans la région du Sahel.
À l’occasion de la célébration du 61ème anniversaire des forces armées burkinabè, ce lundi 1er novembre, le ministre de la Défense, le général de brigade Aimé Barthélemy Simporé, a lancé un appel à la mobilisation générale pour lutter contre le terrorisme.
«Je demande aux forces armées nationales de se mobiliser pour lancer l’offensive décisive en vue de reprendre le contrôle de tout le territoire national, a-t-il lancé. Je voudrais qu’ensemble, nous puissions réaffirmer notre engagement ferme à intensifier le combat contre le terrorisme, à défendre la patrie au maximum de notre potentiel», a-t-il poursuivi.
Son appel vient quelques heures après une attaque dans la région du Sahel, lorsque des hommes armés ont tué une dizaine de civils, des populations qui se rendaient au marché hebdomadaire de Markoye, se tenant tous les lundis, avec leurs marchandises sur des charrettes et avec leurs animaux. Elles ont été interceptées après avoir quitté la localité de Dambam, selon des sources sécuritaires.
Quatre personnes sont toujours portées disparues, selon les mêmes sources.
La veille au matin, un poste de police de la commune de Di, dans la province du Sourou, dans le Nord-Ouest, a également été attaqué par d’autres hommes armés.
Selon les autorités, au moins cinq policiers sont morts au cours de l’attaque, ainsi qu’une quinzaine de terroristes neutralisés. ACP/Zng/Thd/MNI