Kinshasa, 11 septembre 2021 (ACP).- Le ministre camerounais de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji a condamné la vague d’attaques violentes contre des policiers par des civils dans ce pays d’Afrique centrale, rapportent les agences internationales de presse reçues samedi à Kinshasa.
Aucun citoyen ou personne, quel que soit son statut social, pour quelque raison que ce soit, n’a le droit d’agresser un policier en service. Insulter ou agresser un policier en service ou refuser d’obéir aux instructions est inacceptable, a déclaré M. Nji lors d’une conférence de presse organisée vendredi dans la capitale, Yaoundé.
Le ministre a tenu ces propos après que des vidéos montrant des civils se bagarrant avec des policiers en raison des malentendus dans des points de contrôle de la police et d’autres endroits dans diverses régions du pays sont devenues virales.
Qualifiant la police d’épine dorsale des forces de sauvegarde de la sécurité publique et de l’Etat de droit, M. Nji a souligné que seule la « hiérarchie policière » a le droit d’appliquer des sanctions contre un officier défaillant suite à une plainte d’un civil.
Les citoyens « irresponsables » qui manquent de respect ou attaquent les agents de sécurité seront sanctionnés conformément à la loi, a précisé M. Nji, ajoutant que la peine va d’un an d’emprisonnement à la peine de mort selon l’infraction. ACP/Zng/Fmb/Cfm