Le chef des forces de maintien de la paix de l’ONU positif quant à la réduction des effectifs de la mission à Abiyé

Kinshasa, 28 octobre 2021 (ACP).- Le secrétaire général adjoint des Nations Unies pour les opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a dit mercredi rester positif quant à une éventuelle réduction des effectifs de la force de l’ONU à Abiyé, une zone contestée le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud, ont rapporté des agences internationales de presse.

Malgré les défis internes auxquels le Soudan et le Soudan du Sud sont chacun confrontés, leur engagement bilatéral en faveur de la coopération sur les questions en suspens a été maintenu jusqu’à présent.

Le ton politique optimiste sur la question d’Abiyé dont une équipe de l’ONU a été témoin à Khartoum et à Juba en juin semble rester intact, a-t-il déclaré devant le Conseil de sécurité.

Une équipe de l’ONU a en effet mené des consultations en personne avec les parties prenantes au Soudan, au Soudan du Sud et en Ethiopie, qui fournit les soldats de la paix, du 18 au 30 juin, aux fins d’un examen stratégique de la force de maintien de la paix à Abiyé, officiellement connue sous le nom de Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abiyé (FISNUA). « Il est encourageant de constater que le Soudan du Sud et le Soudan ont tous deux mis en place des comités nationaux sur la question d’Abiyé, et que le réchauffement de leurs relations y était visible, la plupart des menaces pesant sur la communauté locale étant de nature criminelle et non militaire », a indiqué M. Lacroix.

L’équipe de l’ONU a identifié un important déficit de confiance qui subsiste entre les communautés d’Abiyé, en particulier les Misseriya et les Ngok Dinka, et a noté un espace important pour l’assistance de l’ONU en matière de consolidation de la paix, de redressement, de développement et humanitaire, a poursuivi M. Lacroix.

« J’espère que le Conseil (de sécurité) fournira à la FISNUA un mandat continu, et quelque peu renforcé, dans ce domaine particulier, tout en identifiant lentement mais sûrement les zones où l’aspect militaire et sécuritaire de la mission pourrait commencer à se préparer à un éventuel retrait. », a-t-il ajouté.

Les négociations en vue d’un règlement politique concernant la région d’Abiyé, avec le Soudan et le Soudan du Sud en tête, restent des éléments essentiels de la stratégie de sortie de la FISNUA. Dans le cadre de la définition d’une vision stratégique pour la mission, il est important qu’un ensemble de critères soit établi en étroite coordination avec le Soudan et le Soudan du Sud, a conclu M. Lacroix.

ACP/RNL/NKV/MNI/TKM/NMM/SGB

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