Nkamba, 09 juillet 2024 (ACP).- Un appel à la réunification de l’Eglise Kimbanguiste a été lancé mardi, par le chef spirituel et représentant légal de cette confession religieuse, lors de la commémoration du 32ème anniversaire de la disparition du bâtisseur de cette église, à Nkamba, au Kongo Central (sud-ouest de la République démocratique du Congo).
« Je demande à mes frères, sœurs et à tous les fidèles regroupés dans l’église de 26 = 1 de saisir l’occasion de grâce accordée à tous ceux qui étaient sous discipline au sein de l’église, pour retrouver leurs fauteuils perdus il y a 22 ans », a déclaré Simon Kimbangu Kiangani, chef spirituel et représentant légal de l’Eglise Kimbanguiste.
Il a profité de la commémoration des 32 ans de la disparition du premier chef spirituel et bâtisseur de l’Eglise, « Papa Joseph Diangienda Kuntima », de tendre la main aux fidèles ayant quitté « la bergerie » de la regagner dans le but de redonner à cette église sa forme d’antan.
Le chef spirituel a retracé, à cette l’occasion, l’historique et le parcours effectué par cette communauté religieuse, avant demander à deux pasteurs et au service de la presse de faire la lecture des messages et des chapitres bibliques appuyant ainsi les paroles testamentaires des trois fils du prophète Simon Kimbangu.
Par ce geste, il a éclairé la lanterne de l’opinion publique par rapport aux entendements des uns et des autres, en relatant l’histoire de sa succession au pouvoir.
Joseph Diangienda Kuntima est le 3ème fils du prophète Simon Kimbangu qui a dirigé l’Eglise de 1959 à 1992. Il a été proclamé ‘‘Bâtisseur’’ de cette œuvre grâce à plusieurs de ses réalisations, notamment par l’organisation, la structuration et l’implantation de la confection religieuse.
M. Diangienda a reçu également des mérites politiques grâce à son apport pour l’indépendance de la RDC en prenant en charge les honoraires du Me Croquet, un français qui a plaidé pour la cause de la RDC. A cela s’ajoute, sa contribution dans le social, notamment dans la construction des écoles, des hôpitaux, des centres agropastoraux et des cadres d’encadrement des jeunes. ACP/