Kinshasa, 12 mars 2021 (ACP).- Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont élu, jeudi, leurs collègues Antoine Kesia-Mbe Mindua au poste de 2ème vice-président de cette instance judiciaire internationale dans la nouvelle presidente dont le mandat de trois ans court de 2011 à 2014.
La CPI qui l’annonce dans un tweet, révèle également que Piotr Hofmański a été élu au poste de juge de président de la CPI et Luz del Carmen Ibáñez Carranza, 1er vice-président. Le juge Antoine Kesia Mbe Mindua qui a fait une déclaration à l’issue du vote, a pris l’engagement de remplir ses devoirs en tout honneur, dévouement, impartialité. Il s’est résolu à respecter le caractère confidentiel des enquêtes et des poursuites et le secret des délibérations. Le Pr Antoine Kesia-Mbe est né en 1956. Il a obtenu son diplôme de licence en droit privé et pénal à l’Université de Kinshasa en 1982. Il a ensuite été conseiller juridique à la garde civile et au bureau du Président honoraire de la RDC, le Marechal Mobutu entre 1983 et 1985.
Il enseigne le droit international à l’Université de Kinshasa et dans une université de Genève depuis 1999. Il a occupé plusieurs fonctions notamment, celle de chargé de la section des poursuites au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) à Arusha, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire et représentant permanent de la RDC auprès des Nations Unies et de la Confédération suisse de 2001 à 2006 et celle de juge président au Tribunal pénal international de l’ex-Yougoslavie à La Haye. La candidature du professeur Antoine Kesia-Mbe avait été présentée à la CPI par les anciens ministres de la Justice Luzolo Bambi et Wivine Mumba, affirme-t-on.
La présidence de la CPI, rappelle-t-on, est constituée d’un président et de deux vice-présidents. Elle joue un rôle essentiel en définissant les orientations stratégiques pour l’ensemble de la CPI. Elle supervise les activités du Greffe et intervient sur de nombreuses questions d’ordre administratif touchant au fonctionnement général de la CPI. Elle examine en outre, les recours formés contre certaines décisions du Greffier et conclut avec les États et les organisations internationales des accords de coopération liant la Cour dans son ensemble. ACP/Kayu/NiG/JFM