Kinshasa, 14 août 2021 (ACP).- Le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat Guylain Nyembo, a enjoint ses collaborateurs au respect de leurs attributions et des dispositions légales portant organisation et fonctionnement du cabinet du Président de la République.
Guylain Nyembo l’a fait savoir dans une note qu’il a adressée aux membres du cabinet du Président de la République à savoir, les directeurs de cabinet adjoints du Président de la République, conseillers spéciaux, conseiller privé, conseillers principaux, ambassadeurs itinérants, chargés de missions, envoyés spéciaux, représentants personnels, assistants personnels, directeur de la Communication, directeur du Bureau de conjoint du chef de l’Etat, coordonnateurs des services spécialisés et conseillers.
Guylain Nyembo qui a fustigé le comportement de ses collaborateurs qui posent des actes dénotant une usurpation du pouvoir exclusif de représentation du cabinet, a spécifié qu’il est l’ordonnateur principal des dépenses du cabinet du Président de la République.
« Cette situation est de nature non seulement à violer l’ordonnance n°21/010 du 5 mars 2021 portant organisation et fonctionnement du Cabinet du Président de la République, mais aussi et surtout à entrainer une confusion et par ricochet un dysfonctionnement au sein de la plus haute administration du pays », a-t-il déploré.
Tout en les prévenant de ne pas déroger aux dispositions de l’ordonnance précitée, il leur a rappelé que seul le directeur de cabinet a le pouvoir d’engager le Cabinet vis-à-vis des tiers ou d’échanger la correspondance avec l’extérieur ou les autres institutions, sauf délégation expresse des pouvoirs. « Directeur de Cabinet assure la liaison entre le Cabinet et toutes les institutions de la République, édicte le Règlement Intérieur du Cabinet, organise le travail du Cabinet, exerce le pouvoir disciplinaire sur tous les membres du Cabinet et, enfin, statue par voie de Décision », a-t-il précisé.
Les conseillers spéciaux, a-t-il relevé, rendent directement compte de leur mission au Chef de l’Etat conformément à l’article 8 de l’ordonnance précitée. Néanmoins, ils ne peuvent pas signer d’autorisations ni accorder des mandats spéciaux au nom du Président de la République.
Pour lui, les invitations des personnes extérieures au Cabinet (Autorités politiques, administratives, tiers) à des réunions de travail devraient s’inscrire dans le cadre d’un dossier administratif préalablement ouvert et attribué au sein du cabinet du président de la République.
« Seul le Directeur de Cabinet à la prérogative de lancer ces investigations, sauf dérogation expresse accordée par lui », a-t-il indiqué. ACP/ZNG/Cfm/LYS