Kisangani, 2 août 2024 (ACP).- Le génocide congolais pour des gains économiques (Genocost) par des armées rwandaise et ougandaise, est célébré à Kisangani, nord-est de la République démocratique du Congo où la Première ministre, Judith Suminwa, représentante du Chef de l’Etat, a déposé vendredi une gerbe des fleurs au site du mémorial des victimes de « la guerre de six jours ».*

Le chef-lieu de province de la Tshopo aux côtés de nombreux sites dont Makobola, Kasika (Sud-Kivu) ; Mugunga, Sake, Kiwanja (Nord-Kivu), Beni, Oicha, Mandina et Djugu(Ituri) , a été choisi en symbole pour commémorer la journée réservée aux victimes des guerres d’agression.
Sur place, la Première ministre a consolé une femme victime ayant perdu des êtres chers pendant la guerre dite de » six jours », ayant opposé du 05 au 10 juin 2000 à Kisangani, les armées ougandaise et rwandaise.
La journée du 2 août fait référence à la deuxième agression de la RDC partie de Goma, dans le Nord-Kivu, en passant par la prise du barrage d’Inga au Kongo Central (sud-ouest du pays), jusqu’à atteindre Kinshasa. Au départ, cette seconde agression, après celle de 1996 par le Rwanda et l’Ouganda, sous la couverture du tombeur du Maréchal Mobutu, le président Laurent Désiré Kabila, qui décidera de mettre un terme à la «coopération» avec ses deux alliés.
Inhumation de dernières victimes du Génocide congolais à Goma

Entouré des autorités provinciales du Nord-Kivu, dans l’Est du pays, le ministre des Mines et représentant personnel du Chef de l’Etat aux activités commémoratives du Génocide congolais dans cette partie de la République, a assisté le même jour, au cimetière du Genocost de Kibati-Nyiragongo, à la mise en terre des corps de sept dernières victimes des bombardements de la coalition M23/AFC-RDF.
Ces bombardements aveugles remontent à la matinée du lundi 15 juillet 2024. ACP/C.L.