Kinshasa, 30 novembre 2021 (ACP).- Le ministre de la Communication et médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, a démenti formellement la présence de l‟armée ougandaise sur le territoire de la RDC, au cours d’un briefing de presse qu’il a animé, lundi, conjointement avec les porte-paroles des FARDC, le général Léon-Richard Kasonga et celui de la PNC.
En revanche, le ministre Muyaya a affirmé que dans le cadre de la lutte contre l’éradication des actions terroriste menées par les ADF, il existe des mécanismes de partage des renseignements militaires avec les pays voisins, tant au niveau bilatéral que régional, au niveau de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), et particulièrement entre la RDC et l’Ouganda. Au regard de la menace régionale que représente les terroristes ADF.
« nous travaillons de façon régulière et concertée en vue de la mutualisation dans le cadre du mécanisme conjoint de renseignement pour le retour de la paix aussi bien dans l’Est du pays que de la région et permettre à la RDC de jouer son rôle de développement », a dit le porte-parole du gouvernement.
Rappel
Prenant la parole, le porte-parole des FARDC, a rappelé que ces dernières ont mis fin, en 2009, à l’activisme des LRA (venus de l‟Ouganda et installés en RDC depuis 2007), par ce mécanisme de partage des renseignements, confirmant ainsi l’approche de la mutualisation des échanges des renseignements militaires et des actions concertées entre les armées de la RDC et de l’Ouganda, avant d’évoquer les exploits réalisés par les FARDC par la conquête de la plupart des bastions occupées par ces terroristes ADF.
Pour sa part, le commissaire divisionnaire principal, Pierrot Mwanamputu, a relevé que le terrorisme est un mal très complexe transnational, le qualifiant même de criminalité, ajoutant qu‟étant transnational, la lutte contre le terrorisme devait en principe engager la volonté commune des Etats.
C’est dans ce cadre que le Président de la République, président en exercice de l’UA, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a déclaré du haut de la tribune des Nations Unies lors de la 67ème session de l’Assemblée générale que «l’Afrique ne devait pas servir de base au terrorisme ».
ACP/