Le gouvernement du Japon et l’UNICEF renforcent les pratiques d’hygiène dans 2.188 écoles en RDC

Kinshasa, 21 octobre 2020 (ACP).- Le gouvernement du Japon et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) viennent de renforcer les pratiques d’hygiène dans 2.188 écoles en RDC, suite à la réouverture de celles-ci, selon un communiqué de presse conjoint de ces deux parties, parvenu mercredi, à l’ACP.

Selon la source, ces pratiques d’hygiène et d’assainissement visent à protéger les élèves, les enseignants et les communautés contre le Coronavirus (Covid-19).

A travers le Programme national école assainie qui a permis de certifier 2.684 écoles depuis 2008, 2.188 ont maintenu leur statut d’Ecoles assainies et vont bénéficier de thermomètres, dépliants, affiches, savons et dispositifs de lavage des mains.

En RDC, la plupart d’écoles ont accès à au moins une des trois composantes dont l’eau, l’hygiène et assainissement (EHA), mais rarement toutes ces composantes sont réunies pour permettre d’effectuer la prévention et le contrôle des infections (PCI).

« Pour une réouverture sécurisée des écoles, il est important de prévenir ce risque de santé environnementale et d’assurer les mesures essentielles « EHA » à cout réduit », ajoute la source.

Avec un coût de service évalué en moyenne de 0,31 UDS par enfant, le projet prévoit l’accès à un environnement sanitaire favorable dans le contexte de la Covid-19 à plus de 880.000 élèves.

Pour rappel, une école assainie ayant maintenu son statut dispose déjà depuis des années des 4 normes ci-après : au moins 80 % des élèves ont accès à l’eau potable, au moins 80 % de ces derniers se lavent les mains avec du savon ou la cendre avant de manger et après avoir été aux latrines, au moins 80 % de ces élèves utilisent des latrines hygiéniques et leurs écoles sont propres.

La réouverture des 2.188 écoles assainies ayant maintenu leur statut sera accompagnée d’une visite de post-certification et de sensibilisation du personnel enseignant aux mesures de PCI spécifiques à la Covid-19 par les autorités éducationnelles locales, selon un protocole défini par le Programme d’éducation pour la santé et l’environnement, du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST). ACP/Kayu/ODM/KJI

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