Le Gouvernement prend acte des retombées financières du secteur des hydrocarbures impulsé par le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi

Kinshasa, 21 juillet 2022 (ACP).- Le gouvernement a pris acte des notes relatives aux appels d’offres du secteur des hydrocarbures impulsé par le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, lors du Conseil des ministres présidé par lui-même, vendredi dernier, à la Cité de l’UA. 

Il s’est agi primo, indique-t-on dans le compte rendu de ce Conseil, du point fait par le ministre des Hydrocarbures sur l’avancement des travaux préparatoires relatifs au lancement officiel des appels d’offres des 16 blocs pétroliers et de trois (3) blocs gaziers, pour l’attribution de droits d’hydrocarbures et les retombées économico-financières en faveur de l’Etat.

Secundo, il a été abordé la problématique du « supposé chevauchement » de certains blocs pétroliers
mis en appels d’offres, sur les aires protégées et zones interdites (parcs nationaux, patrimoines culturels, domaines publics/privés touristiques).

Le ministre a fait savoir, à cet effet, que la Commission ad hoc chargée de l’organisation des Appels d’Offres est en pleine finalisation de l’élaboration des documents nécessaires relatifs auxdits Appels d’Offres dont le lancement interviendra à Kinshasa les 28 et 29 juillet 2022.

Parlant des retombées, le ministre des Hydrocarbures a évoqué une série de frais et autres paiements considérables à percevoir, dans l’immédiat et à court terme, dès la signature du Contrat de Partage de Production (CPP). Ce qui pourra générer à long terme, pour l’Etat, d’importantes ressources financières, a-t-il dit.

Une carte des blocs pétroliers de la RDC

La RDC dotée d’une potentialité en brut pétrolier estimée à 22 milliards de barils

 La RDC, dotée d’une potentialité en brut pétrolier estimée à 22 milliards de barils et à 66 milliards de m3 en réserves gazières, lance pour la toute première fois l’appel d’offres de 16 blocs pétroliers du 28  au 29 juillet 2022 à Kinshasa.

Ces blocs sont répartis dans 3 bassins sédimentaires, le bassin côtier d’une superficie de 6000 km2, le bassin de la cuvette centrale compte 800 000 km2. A cela s’ajoute le bassin de la branche ouest du Rift est africain.

Le bassin côtier contient des ressources moyennes estimées à 130 millions de barils dans les blocs Ndunda, 2 milliards de barils dans le bloc Ngazi, et 800 millions de barils dans Yema/Matamba Makanzi.

Avec des perspectives financières très prometteuses, le bloc Ndunda représente 2,5 milliards USD, 39 milliards USD pour le bloc Nganzi et 15 milliards pour le bloc Yema/Matamba Makanzi. Le bassin cuvette centrale possède, pour sa part,  une quantité de barils estimés 6,4 milliards avec des perspectives financières de 127 milliards de dollars américains.

Et enfin le Tanganyika possède des ressources estimées à 7,25 milliards de barils 146 milliards de dollars.

Les experts géologues, géographes et environnementalistes du ministère des Hydrocarbures ont travaillé méticuleusement sur leur sélection au regard des sensibilités environnementales relatives aux aires protégées sus-évoquées.

La volonté du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est de concilier l’exploitation de ressources pétrolières de la RDC mais aussi la protection de cette nature, rappelle-t-on. ACP/RNL/NKV

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