Kinshasa, 13 avril 2022 (ACP).-Le gouvernement de la République a examiné, vendredi dernier, au cours de la 48ème réunion du conseil des ministres présidée, en visioconférence, par le Premier ministre Jean- Michel Sama Lukonde, le projet de « Relocalisation des camps militaires », pour rencontrer la volonté du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, de loger décemment les troupes et leurs dépendants.
A cet effet, a indiqué le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya dans le compte rendu y relatif, Sama Lukonde a demandé au ministre d’Etat en charge de l’Aménagement du territoire de « poursuivre les discussions avec la Société Kinko.be Sprl », tout en recommandant « l’accompagnement des membres du gouvernement dans la mise en œuvre de cet ambitieux et salutaire projet », pour le mieux-être de nos militaires et policiers.
« Dans la mise en œuvre de ce projet, le préalable est de construire de nouveaux logements, avant d’envisager toute forme de délocalisation. Outre les habilitations du Gouvernement pour ce Projet, le ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du Territoire a sollicité le quitus nécessaire afin de vider la problématique de la situation juridique de l’accord de partenariat qu’évoque la société BITEC Sarl. », a-t-il dit.
Au regard de la sensibilité de la question et dans le but de préserver les droits des occupants, une Commission interministérielle a été mise en place pour assurer un encadrement étroit, a souligné le ministre.
Dossier préoccupant
Ce dossier préoccupe au plus haut point le gouvernement qu’en date du 21 février, le ministre d’État Guy Loando avait présidé une première réunion interministérielle avec le consortium d’entreprises belges, spécialisé dans les bâtiments et les travaux de construction.
Cette rencontre avait connu notamment la participation du ministre d’Etat chargé des Infrastructures et Travaux publics, Alexis Gisaro; de la ministre du Portefeuille, Adèle Kayinda; de la vice-ministre du Budget, Elysée Bokumuamua; des représentants du ministre de la Défense et de la Maison militaire du chef de l’État ainsi que des experts.
Cette réunion interministérielle a été suivie, renseigne-t-on, d’une deuxième visant à garantir les intérêts supérieurs de l’État, le 29 mars, au cours de laquelle la contre-proposition du ministère de l’Aménagement du territoire a été approuvée par les ministres sectoriels impliqués. Acp/