Kinshasa 14 juin 2021(ACP). – La ministre de l’Emploi, travail et prévoyance sociale, Claudine Ndusi N’kembe, s’est engagé samedi à renforcer la capacité des structures concernées par la lutte contre le travail des enfants, à travers l’amélioration du cadre juridique et le renforcement de la législation nationale, au cours de la cérémonie officielle relative à la Journée internationale contre le travail des enfants.
Selon la ministre Ndusi, cet engagement concerne également la sensibilisation et la mobilisation de la communauté nationale appelée à prendre conscience de la nécessité de protéger les enfants contre toutes les pires formes d’exploitation et le travail forcé.
La RDC participe officiellement à la campagne de lutte contre le travail des enfants depuis 1999, année marquant la tenue, à Kinshasa, de la Conférence des Bailleurs de fonds sur la démobilisation des enfants associés aux forces armées, a-t-elle indiqué, ajoutant que le pays a entrepris une série de réformes, notamment l’institution dans son code 1,2 et 3 du Comité mixte multisectoriel qui a permis d’élaborer un plan d’action national 2021-2020.
» Malgré tous ces efforts, on assiste à la persistance des conflits armés ainsi qu’à une accentuation des violences et de discrimination des enfants », a renchéri la ministre Ndusi saisissant cette occasion pour annoncer que le Plan national 2012-2020 est arrivé à terme et que son évaluation s’impose avant la formulation du nouveau plan d’action.
Appel à la mobilisation pour préserver l’intégrité des enfants
Par ailleurs, le vice-président de l’Intersyndicale nationale du Congo, Francis Kikongi, a lancé, à cette occasion, un appel pour une mobilisation générale en vue de préserver l’intégrité physique, physiologique ainsi que l’avenir de tous les enfants qui se trouvent malheureusement, contre leur gré, dans le monde du travail.
Pour lui, un effort particulier doit être fourni pour abolir en priorité les pires formes du travail des enfants telles que définies dans la Convention 182 de l’Organisation internationale de travail (OIT) ratifiée par la RDC.
Cette cérémonie a connu la participation des enfants victimes qui, à travers des saynètes, ont fait un plaidoyer envers la communauté tant nationale qu’internationale pour leur meilleure prise en charge. ACP/Fng/CKM