Le Premier ministre irakien survit à une tentative d’assassinat au drone piégé

Kinshasa, 07 novembre 2021 (ACP).- Le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi est sorti indemne d’une tentative d’assassinat par un drone ayant pris pour cible sa résidence officielle dimanche, selon un communiqué de l’armée irakienne cité par des médias internationaux.

Le bureau de presse du Commandement des opérations conjointes irakien a déclaré dans un communiqué qu’un drone piégé d’origine inconnue avait frappé la résidence de M. Kazimi dans la zone verte fortifiée du centre de la capitale à l’aube, mais que le Premier ministre avait heureusement échappé à cette attaque. « Le Premier ministre n’a subi aucun mal et il est en bonne santé », a indiqué le bureau. Les forces de sécurité irakiennes ont pris toutes les mesures nécessaires contre la tentative d’assassinat, a indiqué le communiqué sans divulguer plus de détails. Dans un tweet de son compte officiel, M. Kazimi a confirmé qu’il allait « très bien » et a appelé « au calme et à la retenue de la part de tout le monde pour le bien de l’Irak ». « Les roquettes de trahison n’ébranleront pas la fermeté et la détermination de nos forces de sécurité héroïques pour préserver la sécurité du peuple et faire appliquer la loi », a-t-il souligné. La tentative d’assassinat faisait suite aux manifestations contre les résultats des élections du mois dernier. Et les manifestations de vendredi ont dégénéré plus tard en affrontements avec les forces de sécurité en dehors de la zone verte où s’abritent certains des principaux bureaux du gouvernement et des ambassades étrangères. Selon les chiffres officiels, les affrontements ont fait deux morts parmi les manifestants et des dizaines de blessés d’entre ces derniers ainsi que d’entre les agents de sécurité.

Lors des élections législatives du 10 octobre, le Mouvement Sadriste, dirigé par l’éminent religieux chiite Moqtada al-Sadr, était en tête avec plus de 70 sièges, tandis que la coalition du Fatah (Conquête) en avait remporté 17, contre 47 lors des élections de 2018. Les partis politiques insatisfaits des résultats avaient évoqué des manipulations électorales, affirmant qu’ils n’accepteraient pas les « résultats falsifiés ». ACP/C.L/NKV/Awa

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