Kinshasa, 19 janvier 2021 (ACP).- Le Premier ministre italien, Giuseppe Conte a remporté, lundi, un vote de confiance à la Chambre des députés avec 321 voix en sa faveur, 259 voix contre et 27 abstentions, ont publié mardi des médias internationaux.
Selon ces sources, M. Conte avait demandé ce vote de confiance après que l’ancien Premier ministre Matteo Renzi – aujourd’hui sénateur et dirigeant du parti Italia Viva – s’est retiré de la coalition au pouvoir la semaine dernière, déclenchant ainsi une crise gouvernementale.
A la suite de la décision de M. Renzi, M. Conte doit maintenant trouver de nouveaux alliés politiques afin de réunir suffisamment de voix pour disposer d’une nouvelle majorité.
Son gouvernement est actuellement soutenu par le Mouvement cinq étoiles et par le Parti démocrate, un parti de centre-gauche.
Toujours selon ces sources, M. Renzi a expliqué son retrait de la coalition par ses désaccords avec le gouvernement sur la gestion de la pandémie et sur son Plan national de relance et de résilience, un projet d’investissement massif qui s’appuie sur des fonds de l’Union européenne (UE).
« Nous sommes confrontés à un défi d’une ampleur historique », a déclaré M. Conte à la Chambre des députés juste avant le vote, en référence à la pandémie de coronavirus qui a déjà tué plus de 82.500 personnes en Italie.
« J’avoue que je suis mal à l’aise d’avoir à venir m’expliquer sur une crise à laquelle ni les citoyens ni moi-même ne pouvons trouver de raison plausible. Nous devons maintenant tourner la page », a-t-il affirmé.
Conte a ensuite appelé à la création d’une nouvelle alliance pour soutenir son gouvernement. « Notre pays mérite un gouvernement uni. Aujourd’hui, je vous demande donc de nous aider« , a déclaré M. Conte.
Le vote de la Chambre des députés est le premier des deux votes de confiance auxquels le Premier ministre italien est confronté. La deuxième aura lieu mardi, après que M. Conte se sera adressé au Sénat.
Si cet effort échoue et que M. Conte démissionnait, il appartiendra au président italien Sergio Mattarella de sonder les forces politiques en présence en Italie pour former un nouveau gouvernement jusqu’à l’expiration du mandat de cinq ans de la législature actuelle, soit en mars 2023.
En cas de l’échec de Mattarella et de l’absence d’une nouvelle coalition gouvernementale, les électeurs italiens seront appelés à des élections anticipées. Les dernières élections générales en Italie ont eu lieu en mars 2018, rappellent ces sources. ACP/ Fng/Zng/Cfm/GGK/Thd