Kinshasa, 14 septembre 2022 (ACP).- Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a procédé, mercredi à l’hôtel Rotana de Kinshasa, au lancement officiel de l’Atelier du processus de recrutement des candidats inspecteurs et contrôleurs du travail et des agents de l’administration de l’Inspection générale de ce secteur.
« La République Démocratique du Congo se bat pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, grâce notamment aux efforts amorcés par le Président de la République, Chef de l’État, qui, par sa détermination de placer l’homme au centre de l’action, tient à concrétiser ses promesses à savoir : assurer les meilleures conditions de travail et assainir le climat des affaires en République démocratique du Congo », a soutenu le Premier ministre dans son mot de circonstance.
Le gouvernement de la République, a-t-il poursuivi, est résolument engagé sur la voie de la réforme et de la redynamisation de l’Inspection Générale du Travail (IGT) qui fait face à plusieurs difficultés depuis sa création.
Il a, par ailleurs, réitéré l’engagement de son gouvernement à tout mettre en œuvre pour offrir aux travailleurs les conditions d’un travail décent.
1.377 inspecteurs et 1.002 contrôleurs pour l’IGT
Pour sa part, la ministre de l’Emploi, travail et prévoyance sociale (ETPS), Claudine Ndusi M’Kembe, a relevé que l’IGT devrait compter en son sein 1.377 inspecteurs et 1.002 contrôleurs de travail, donc un total de 2.379 agents, pour couvrir le pays.
« A ce jour, ce service public ne dispose que de 85 inspecteurs et 132 contrôleurs de travail, un effectif de 247 agents dont plus de 81 sont éligibles à la retraite. Avec la grandeur du pays, il est difficile à ce service d’être à la hauteur de la tâche et de la responsabilité qu’il doit assurer », a-t-elle confié.
Selon Claudine Ndusi, la faiblesse de l’IGT la rend moins efficace, en tant que service d’assiette pouvant contribuer à l’accroissement de recettes publiques, par le biais des amendes imposables aux entreprises et aux établissements, après constat des infractions lors de différents contrôles.
Elle a précisé que ce processus de réforme débutera par la tenue d’un atelier qui réunira les experts de la Fonction publique et ceux de son ministère pendant trois jours à Bibwa.
« Je remercie le vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, président de la Commission interministérielle socioculturelle du gouvernement pour la contribution positive au démarrage de ce processus », a encore confié la ministre, avant d’exprimer sa gratitude à l’Assemblée nationale et au Sénat, pour avoir inséré dans la loi de Finances 2022, la ligne de crédit destinée à l’IGT.
ACP/ KHM/KAF/CDN